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The Real Kristen Stewart
14 novembre 2016

Interview Billy Lynn's Long Halftime Walk: Inquirer

Nouvelle interview de Kristen pour 'Inquirer' lors de la promo de 'Billy Lynn's Long Halftime Walk'. Elle y parle du film mais aussi de 'Come Swin' son premier court-métrage ....

 

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(Traduction faite par Caroline merci de respecter son travail)

 

Los Angeles  "C’est marrant, mon metteur en scène préféré ne parle pas beaucoup", dit Kristen Stewart en souriant. Elle est blonde et à l’air encore plus adorable que lors de notre récente interview à New York. Dans sa relativement jeune carrière, Kristen a été dirigée par quelques uns des grands noms du cinéma.Cette liste inclut maintenant Ang Lee.

"C’est cet environnement qu’Ang Lee créée qui vous fait vraiment prêter attention d’une manière intrinsèque" ajoute l’actrice au sujet du réalisateur de "Billy Lynn's Long Halftime Walk", déjà récompensé par un Oscar et un Gloden Globe, et qui l'a dirigée pour la première fois dans ce film. Elle est habillée d’une veste noire et d’un chemisier qui dévoile son nombril ainsi que d’un pantalon vert.

Dans ce drame adapté du roman de Ben Fountain, Kristen joue Kathryn, la sœur du personnage principal (le nouveau venu Joe Alwyn), qui revient à la maison après avoir été un héros durant la guerre en Iraq en 2004. Mais des failles apparaissent alors que Billy et son escadron Bravo sont honorés lors d’un show spectaculaire à la mi-temps du match de football de la Thanksgiving. Kathryn pense que Billy souffre de PTSD (symptôme du stress post-traumatique).

"Ang ne parle pas beaucoup", continue Kristen au sujet du metteur en scène connu pour ne donner que peu de consignes. La star elle-même est toujours une interviewée peu éloquente, mais ce matin, elle était plus enjouée que d’habitude.

Pression immense

Le script est parfaitement assemblé, mais plus que ça, il y a une pression immense mais plutôt douce. Parce qu’il y a une quantité de foi dans le script.

La pression venait du fait que le film était tourné en 3D à 120 images secondes révolutionnaires, ce qui en résulte magnifie le tout sur l’écran, y compris les visages des acteurs. (mais le film sera projeté en 2D aux Philipinnes).

"La pression était énorme" admet Kristen. "Ce film était effrayant pour tout le monde. Pas seulement à cause des implications technologiques parce que nous allions être vus d’une façon dont nous n’avions jamais été vus auparavant, et parce que nous nous allions devoir baisser notre garde, ou alors nous allions juste avoir l’air de façades."

"C’est ce que vous êtes tout le temps en train de faire dans un film, être vus, pas mentir."

Challenges

A part les challenges de jouer pour la première fois avec 2 caméras 3D séparées, Kristen a savouré le style calme du metteur en scène.  "Ang est très calme. Il est incroyablement zen. Il y a quelque chose dans sa façon de voir les choses et dans son désir d’encourager à trouver la vérité qui paraît cliché."

"Et je n’ai jamais vu un groupe de gens travailler aussi dur. C’est comme si tout le monde était terrifié, pas d’une façon mauvaise, mais vraiment d’une façon positive."

Pour l’actrice, cela la aidée que son ami, Garrett Hedlund, fasse partie du cast dans le rôle du Sergent Dime, le leader des hommes de la compagnie Bravo qui ont développé des liens très forts après avoir survécus à des escarmouches mortelles.

"On est bon amis avec Garrett" dit Kristen. "Je le connais depuis des années. Il était sur ce film depuis plus longtemps que moi. Je suis arrivée et j’ai pu voir ces gens qui en avait traversé tellement, ça me semblait si réel. Je me sens comme la soeur aînée. Je me sens protective de ces garçons. C’était réel. Ils s’aiment les uns les autres."

"C’est remarquable. Il est (Ang) l’un des plus grands metteurs en scène de notre époque."

Vues sur la guerre

Sur ces propres vues de la guerre, Kristen réfléchit. "Ce film met en lumière l’idée que personne, ou très peu de gens, vont plus loin que ce qu’on leur demande. Et ça dépend de qui vous demande et de quel outil de média vous utilisez à un moment donné. Cette frustration de ma génération est réelle. Cela empêche les gens de vouloir comprendre, parce que c’est difficile aussi. Nous sommes maintenus dans l’ignorance sur certaines choses."

"L’autre chose, est que le film vous incite à réfléchir par vous-même. Il n’est pas extrêmement arrêté dans ces opinions en aucune façon. Je sais que mon personnage est pacifiste.  Et je le suis, pas jusqu’à un point extrême de cet idéal, mais juste à un degré fondamental. C’est comme cela que je fonctionne, et je m’en tiens à ça."

"Je ne suis pas la personne la plus impliquée politiquement, mais par les temps qui courent, il ne s’agit pas de clamer que vous savez comment vous pourriez faire les choses mieux pour que ça marche. C’est une période plutôt bonne pour la sortie de ce film,  parce que,  que vous vouliez tomber d’un côté ou d’un autre, c’est assez clair de quel côté je suis. Tenez-vous à ce que vous croyez et allez voter."

Ecrire et mettre en scène

En ce qui concerne sa propre expérience de l’écriture et de la mise en scène d’un court-métrage, 'Come Swim', elle le décrit comme "un portrait poétique et impressionniste d’un homme sous l’eau avec un cœur douloureux". Notre auteur bourgeonnant s’enthousiasme "ça c’est bien passé, j’adore ça. Ce fut un grand plaisir. Vous n’aimez pas toujours ce que vous faites. Je colorie et termine la bande son. Dans ce film en particulier, la moitié de l’histoire est consacrée au son."

"J’ai trouvé un second souffle, honnêtement. Je ne trace pas une énorme ligne distinctive entre jouer un rôle et mettre en scène. Pour moi,  ça va main dans la main avec la façon dont j’ai toujours perçu le métier. Mais la différence entre les deux serait qu’il y a quelque chose de plus immédiat et désinvolte au sujet de jouer ce que j’aime. Mais vous pouvez faire un rôle et vous en éloigner. Chaque jour, même chaque heure. C’est sur le moment et plutôt comme une réaction réflexe du genou."

"Mettre en scène, c’est piloter une ville. Mais c’est toujours instinctif. Aussi, ce que je retire de faire des films, ce que j’aime vraiment, c’est que vous pouvez parler des choses, dans le but de ne pas avoir l’air dingue. Je sens qu’on peut devenir plus proche les uns des autres, faire ça de manière visuelle et influencer les gens. Et dire des choses ensemble pour les dire plus fort."

"C’est le sentiment le plus fort que j’ai jamais eu. Je n’ai jamais été aussi heureuse de faire quelque chose. Je ne peux pas attendre pour en faire plus. Je ne peux pas attendre d’écrire mes scénarios. Je me sens plus stimulée, je me sens plus passionnée que je ne l’ai jamais été. C’est comme si mes yeux étaient grands ouverts. Parfois, dans la vie, il y a certaines étapes où tout vous semble possible. C’est vraiment ce que je ressens en ce moment. Je le dois définitivement à cette première expérience."

Peut-elle être plus précise sur ce que raconte ce court-métrage ?  "Oh, c’est plutôt impressionniste, et vous verrez..." taquine-t-elle avec un sourire. "Je ne veux pas tout dévoiler. Ça dure 15 minutes. Et ça parlera plus fort que tout ce que je pourrais dire maintenant."

 

Source: Team Kristen Site.

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