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The Real Kristen Stewart
14 mai 2017

Interview Personal Shopper: L.A Times

Nouvelle interview de Kristen pour le 'L.A Times' lors de la promo de 'Personal Shopper' à New York ...

 

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(Merci de créditer le blog si vous postez cette traduction ailleurs)

 

Kristen Stewart s'installe sur une chaise et fixe ses yeux perçants et bordés de kohl sur nous. "La meilleure actrice de sa génération" - comme l'a déclaré Olivier Assayas après l'avoir dirigé dans 'Clouds Of Sils Maria' pour lequel elle à reçu un César - était jusqu'à il y a quelque minutes décontractée, mais maintenant elle est en jeans slim et t-shirt blanc. Un cadet délicat sur une chaîne d'or venant d'une séance photo tout juste terminée est encore pendue autour de son cou.

"Elle est la personne la plus solitaire que j'ai jamais jouée" dit Stewart, plongeant dans la conversation sur son nouveau film, 'Personal Shopper', et son personnage, Maureen, une styliste de stars hantée qui passent ses journée dans les maison de haute couture de Paris pour sa célèbre cliente en plein deuil après la perte de son frère jumeau.

C'est son second film avec le réalisateur français Assayas, et une vitrine pour la star de 'Twilight' à la renommée stratosphérique, qui a rajoutée un air de mystique, à la fois ouvert et éternellement inconnaissable.

Pris entre deux mondes, le personnage de Stewart, dans ce thriller élégant et psychologique est une acheteuse haut de gamme qui passe son temps libre à chasser le fantôme de son frère autour de Paris, désespérée de savoir s'il y a plus au-déla.

 "Il y a cette réalité par défaut que nous acceptions tous d'habités les uns avec les autres; elle ne l'est pas du tout" dit Stewart, débordante d'énergie. "Et croyez-moi, elle aimerait se réveillée le matin, prendre un café et être normale. Elle a juste cette préoccupation à l'égard de ces questions plus vastes qui n'ont pas de réponses, et elle la déplace jusqu'a un point de non retour."

Il y a quelques années, Stewart admet, ce genre de paralysie d'excuses existentielles l'empêchait de dormir la nuit.

"J'ai eu des expériences par rapport à ce type de questionnements débilitants où vous vous allez dire: Je ne peux pas savoir avec certitude si nous sommes seuls ou non. Je ne veux pas savoir ce qui m'arrivera quand je mourrai. Je ne veux pas savoir ce qui va se passe demain." dit-elle. "J'ai eu des crises d'anxiétés où je suis senti comme 'Oh mon Dieu, comment ne pouvons nous pas connaître cela et continuer à avancer?".

 A 27 ans, Stewart vit dans une réalité étrange et raréfiée. Elle à jouée dans plus de 35 films,  la franchise 'Twilight' à rapportée 3.3 milliard de dollars, a été dans la liste des actrices les plus performantes d'Hollywood selon Forbes et s'est retrouvée dans le viseur des paparazzis depuis son entrée dans l'âge adulte.

Si quelqu'un a gagné le droit de se protéger des curieux qui se faufilent dans sa vie privée, et peut-être même son âme, c'est bien Stewart.

"Je défie constamment les gens" dit-elle, la tête vers le bas, les yeux détournent la posture qu'elle a appris à adopter il y a des années, quand la renommée s'est installée à sa porte du jour au lendemain. "Je suis vraiment douée pour éviter le regard des gens, en marchant par un espace public. Je peux littéralement sentir quand il y a une énergie à éviter."

Pourtant, même à Los Angeles, elle trouvera occasionnellement un nouvel endroit où personne ne se souci qu'elle soit bien, Kristen Stewart.

"Vous vous promenez dans un endroit et vous vous dites "Wow, c'est cool, personne ne va me trouver ici - peut-être que je pourrai parler à quelqu'un que je ne connais pas" dit elle en riant. "Vous le sentez immédiatement. Les gens ne sortent pas de  nulle part"

 A l'écran comme en dehors Stewart, à cultivée une confiance manifestement iconoclaste, comme si elle était libérée de l'anxiété auto-imposée d'avoir à se protéger constamment. Dans les interviews, cela se traduit par le sentiment qu'elle est toujours en train de parler de son esprit non filtré. Dans les films, il donne l'impression que chaque performance est une fenêtre dans la personnalité de Kristen Stewart.

"Plutôt que d'essayer de montrer quelque chose à quelqu'un, révéler accidentellement quelque chose est tellement plus intéressant" explique-t-elle. "Je veux toujours me remettre en question, me mettre des barrières afin que je puisse tout simplement les faire disparaître, alors c'est toujours moi. Je ne peux rien faire d'autre que d'être moi."

Assayas, qui a fait que ses deux films avec Stewart soit en compétition au Festival de Cannes, a trouvé une présence fascinante depuis ses jours 'Twilight'. Il a été inspiré pour écrire le personnage de Maureen, l'héroine émotionnellement isolée de 'Personal Shopper', spécialement pour Stewart après l'avoir regardé se perdre lors du tournage de 'Clouds Of Sils Maria', où elle joue l'assistante de l'actrice mercenaire du personnage de Juliette Binoche.

"Elle est unique!" Dit Assayas en anglais accentué par son accent français, appellant depuis sa maison à Paris quelques jours avant la projection de 'Personal Shopper' à Los Angeles, où Stewart a fait des ravages en dévoilant une tête délicatement rasé et platine.

"Je l'avais vue dans de nombreux films, mais j'ai toujours l'instinst de pouvoir aller plus loin" ajoute-t-il. "J'ai essayé de lui faire passé le message qu'il était correct de courir, d'être elle-même, et de suivre son instinct. Elle a cette combinaison extraordinaire de contrôle incroyable et de liberté simultanée. J'ai du mal à penser à une autre actrice qui a une combinaison similaire, et qui sait bien comment l'utiliser."

Assayas s'exprime même sur le pouce de Stewart agissant dans une séquence particulièrement particulière de 'Personal Shopper' dans laquelle Maureen reçoit un texto mystérieux et est attirée dans un jeu dangereux de chat et de la souris avec son expéditeur inconnu. 

 "Même ce qu'elle fait quand elle tape: elle agit" déclare Assayas, qui a filmé les réponses textuelles de Stewart en gros plan, un tête-à-tête avec un fantôme dans le téléphone.

"Stewart, dit il, créer le film avec moi. Elle invente l'ambiance du film, elle invente le rythme du film - je l'aide à l'affiner, mais elle me suit et je la suis."

Ce n'est pas un hasard si Stewart est entrée en son pouvoir en tant que star indie acclamée par la critique, elle s'est également tournée vers la réalisation, en entrant vers l'intérieur pour l'inspiration artistique. Son premier court-métrage, une méditation de 17 minutes sur l'amour et la solitude s'inspire de la poésie qu'elle a écrite pendant des années, traitant des expériences passées et des amours perdues.

"J'ai commence à lire tout ce que j'avais écrit au cours des quatres ou cinq dernières années. Je me suis rendu compte, dit elle, que j'avais écrit le même poème à plusieurs reprises - j'essayais simplement de dire la même chose dans différentes itérations."

'Come Swim' a été présenté en Janvier au Sundance Film Festival, où Stewart à été amusée par les journalistes qui ont essayé de déterminer quels sont ses célèbres ex dont le film était sur le sujet.

"J'ai eu genre trois ou quatre relations vraiment publiques" dit elle en riant. "C'est tout! Je ne suis qu'une somme de toutes mes expériences, donc, évidemment, j'ai quelque chose à voir avec ces choses."

Les débuts de son court métrage ont été occultés deux semaines plus tard, lorsque Stewart a livré son monologue d'ouverture en tant qu'hôte invité du 'Staurday Night Live'. L'obsession du président Trump sur Twitter par rapport à sa relation avec Robert Pattinson il y a quelques années, Stewart a fait une déclaration surprise à Trump et au monde: "Je suis, si gay, mec."

Stewart rit, reconnaissant l'accueil positif de sa venue au SNL, malgré le fait qu'elle n'a pas caché ses relations avec les femmes au cours des années.

Elle fait une pause, en cherchant les mots pour transmettre le regret persistant de cette phrase dites au SNL et reprise partout sur la blogosphère.

"Je n'aime pas les termes généraux' dit elle. "C'est trop simplifié. Il aurait été moins efficace de monter sur scène et de dire 'Parce que je suis vraiment coulante ...' -  vous savez ce que je veux dire? J'aurai pu dire '"étrange". Cela aurait été, peut-être, plus applicable. Ce mot est pour tout ce qui n'est pas complètement hétérosexuel".

Peut-être que nous sommes sur le point de découvrir une nouvelle phase, politiquement débridée, de Stewart, qui reste à jour sur Trump's America par le bais d'alertes CNN sur son téléphone, et à Sundance elle a rejoint la Women's March sur Main Street. Elle a réalisée pour son prochain projet, le clip du groupe Chvrches en soutien au Planned Parenthood.

"Je leur avais demandé de me laisser faire quelque chose pour eux depuis un certain temps" dit-elle avec enthousiasme à propos du trio écossais synth pop. "Ils sont si bons. J'ai fini par un arc narratif assez simple mais définif qui met en évidence la cause d'une manière douce mais silencieuse et confrontée."

Prochaine étape pour Stewart, c'est une biographe de Lizzie Borden, qu'elle a tournée aux côtés de Chloé Sevigny, puis il y aura le film sur JT Leroy dans lequel elle jouera Savannah Knopp, la femme qui à osé avouer publiquement que la sensation littéraire se révélait plus tard être faux.

 "J'espère que ça va bientôt se faire" explique Stewart. "C'est une chose si folle qui est arrivée à cette fille juste pour être reconnue et avoir une place dans le monde, et qui se perd complètement et fait l'objet de critiques de masse."

Mais tout d'abord, elle va se rendre à La Nouvelle-Orléas pour tourner le film d'action de la Fox 'Underwater', dans lequel elle jouera le chef d'une équipe piégée sous l'océan.

"Ce sera assez épique, si nous faisons les choses bien. Il s'agit d'un équipage qui se retrouve dans une base de plate-forme de pétrole dont ils ne peuvent pas sortir, dit-elle, mais c'est un grand film qui fonctionne aussi comme un jeu de piste, ce qui le rend intéressant."

Et sur une autre réunion avec Assayas?

"Même après avoir fait 'Personal Shopper', j'ai le sentiment qu'il y a plus à faire avec elle" dit-il. "Je ne sais pas sont les limites. Je pense qu'il n'y en a pas".

Le jeu de Stewart pour une troisième collaboration. Après tout, elle garde un souvenir permanent de son travail, sous la forme du tatouage qu'elle à fait pour son personnage dans 'Clouds Of Sils Maria', qu'elle avait gravé sur son avant-bras avant 'Personal Shopper'.

"Je pensais que si vous mettiez des indicateurs d'une vie personnelle sur elle, vous seriez genre "Qui êtes vous?" Mais quand je suis rentrée à la maison et qu'il n'était plus là, j'étais comme "ça c'est à moi. Je veux ça." explique-t-elle, sur la réplique partielle du 'Guernica' de Picasso.

"C'est le sommet de la peinture - un soleil - mais rien sur la peinture n'est éclairé." explique-t-elle en jetant un coup d'oeil sur son tatouage. "Le centre du soleil fonctionne comme une pupille, mais la lumière n'est pas allumée. Ouvez simplement vos yeux."

"Il va toujours être sombre", ajoute Stewart, "si vos yeux sont fermés".

 

Source: Team Kristen Site.

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