Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
The Real Kristen Stewart
6 juillet 2017

Interview Personal Shopper: Associated Press

Ancienne interview de Kristen & Olivier Assayas pour 'Associated Press' lors de la promo de 'Personal Shopper'  (Mars) ....

 

C6kpop5WYAUCjZu

(Merci de créditer le blog si vous postez cette traduction ailleurs)

 

Dans la salle en désordre d'un restaurant d'East Village, Kristen Stewart motive sarcastiquement le réalisateur français Olivier Assayas pour une séance photo.

"Tu es en Amérique maintenant, mec!" dit Stewart. "Nous devons vendre ce film".

Stewart, une vétérante des Blockbuster de 26 ans, connaît bien les exigences de la promotion d'un film. Mais avec Assayas, elle a trouvée une liberté de telles préoccupations. Elle et le réalisateur se sont forgé un lien improbable mais formidable qui a abouti à deux films très acclamés, tous deux tournés en Europe, loin de la juridiction d'Hollywood.

Ils forme une paire étrange: elle, une A-lister rebelle de Los Angeles qui est devenue l'une des actrices les plus excitantes et intransigeantes du l'industrie du film; Lui, un Parisien recourbé dont les films cérébraux oscillent entre réalité et fiction.

Qu'est-ce qui les a fait se réunir? Ils se moquent.

"Je ne suis pas sûr" dit Assayas. Stewart hocha la tête. "C'est la question principale" dit elle. "Je ne sais pas. Nous nous aimons."

Leur dernier film, 'Personal Shopper', est également plein de mystères. C'est une histoire de fantôme, placée dans un monde contemporain fait de texto et de Googling. Dans le film, qui est sorti Vendredi, Stewart joue une jumelle dont le frère vient de mourir. Son travail la journée, est de faire du shopping à Paris pour une célébrité, mais elle est aussi médium, et une série de rencontres étranges lui font croire qu'un esprit (son frère?), essaie d'entrer en contact avec elle.

'Personal Shopper' suit leur précédente collaboration 'Clouds of Sils Maria', un autre film singulièrement énigmatique dans lequel Stewart a joué une assistante personnelle (l'assistante de l'actrice de théâtre Juliette Binoche) d'un personnage plus célèbre. Ce film a valu à Stewart un César, c'est la première américaine à remporter le prix français. Mais en jouant des personnages hors des projecteurs - et dans des films hors des conventions d'Hollywood - Stewart n'as jamais autant été elle-même à l'écran.

"Je pourrai faire des films avec Kristen, étant donné que c'est une star de cinéma avec n'importe quel personnage qu'une actrice qui profite des réseaux sociaux." explique Assayas. "Mais ce qui m'interesse, c'est la personne. Donc, je jette le fardeau de la célébrité sur quelqu'un d'autre, afin qu'elle puisse s'en débarrasser."

"Peut-être que pour le prochain, je pourrai jouer une actrice célèbre." blague Stewart. "Essayons de normaliser ça!".

 Il y avait beaucoup de moments en tournant 'Personal Shopper' qui ont été envahi par la renommé de Stewart. Tournant dans les rues de Paris (Stewart conduit un scooter dans la ville dans le film), ils étaient entourés de paparazzi. Assayas reconnaît pour cela et pour d'autres raisons (une équipe difficile, sa sous-estimation de la complexité d'une longue séquence textuelle), le film avait "une énergie étrange". "Nous avons lutté pour ce film" dit il.

Mais Stewart dit qu'elle a canalisée les intrus avec son personnage hanté. "Je pensais que j'étais enlevée, et c'était bon" dit elle. "Cela m'a rendu plus sensible. Mes nerfs étaient très proches de la surface."

Dans les deux films, Stewart a appréciée la chance de remarquer le comportement parfois sournois de l'industrie de la célébrité.

"En tant qu'intermédiaire, vous êtes autorisé à commenter très honnêtement des choses qui sont indéniablement et objectivement étranges" explique Stewart. "Mais si vous êtes la personne qui est au centre de ça, tout à coup ces commentaires deviennent mordants et vous êtes ingrates ou quoi ce que soit d'autres. C'était agréable de pouvoir dire la vérité et de ne pas être harponné pour ça."

 Pourtant, l'ancienne actrice de 'Twilight', avec cheveux blonds fraîchement coupés, s'est construite par elle-même une réputation de vedette exceptionnellement franche.  Depuis elle a participé à beaucoup de projets, généralement dans des productions indépendantes plus petites ('Certain Women', 'Equals', 'Café Society') avec une insatiable envie de travailler, pour continuer à tourner. Stewart a également fait ses débuts en réalisant son premier court-métrage qu'elle à présentée à Sundance cette année.

Dans un monologue mémorable du 'Saturday Night Live', plus tôt cette année,elle a réfléchi quand Donald Trump à en 2012 à plusieurs reprises tweeté que son petit-ami Robert Pattinson devrait la "détruire". "C'est inconcevable", dit Stewart " A l'époque, je le considerai comme une star de la télé réalité. J'étais, genre: Qui c'est ce gars?"

"Pour être honnête, il y a tellement de choses importantes et très efficaces qu'il a dit et dit tout le temps" poursuit Stewart.' "Ce n'était qu'un inconnu, fascinant, car il est si pessimiste en fin de compte. Il vaut la peine que tout le monde sachent qu'il est foutrement  bizarre."

Elle a également, dans une réprimande à Trump et une source d'inspiration pour d'autres, annoncée "Et je suis si gay, mec!"

 "Je me suis vraiment autorisé à parler librement et sans tenir compte de l'effet que les autres peuvent avoir sur ma vie" explique Stewart. "Il y avait juste un moment où je me suis rendu compte que ce que je faisais et je me disais quand tellement de gens te regardent, cela affectent les autres. Je suis tellement fière. Mais en même temps, je le déteste. C'est un fait de la vie en ce moment, mais c'est comme quoi que ce soit. Pour moi, ce n'est pas personnellement un gros problème, mais je sais que cela peut aider les autres."

Stewart et Assayas peuvent, à bien des égards, être des contraires. Mais ils sont tous les deux enclins à suivre leurs instincts dans des directions imprévisibles et à poursuivre des questions qu'ils connaissent mais qui ne mèneront pas à des réponses. Quelles que soit la raison, ils ont un match.

"C'est un fait qu'un film comme 'Personnal Shopper' arrive à cause de Kristen" explique Assayas. "La façon dont nous fonctionnons me permettent d'essayer, finalement, des choses plus audacieuse, d'une certaine manière, elle me protège."

 

Source: Team Kristen Site.

Publicité
Publicité
Commentaires
The Real Kristen Stewart
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 446 396
Archives
Publicité