Scans Magazine - US
Couverture et scans du magazine US 'ELLE' édition Septembre 2014 ...
Pour l'édition de septembre 2014, le magazine ELLE a pris le contrôle du 'Fields Market' dans West Hills, en Californie, et a photographié Kristen Stewart pour en faire sa prochaine couverture. Le décor façon glamour: des allées de produits issus de l'agriculture bio, des boîtes de thon et des boissons gazeuses. La fille la plus coriace et à la fois fille vulnérable "comme tout le monde", Kristen Stewart a porté sur grand écran des personnages émotifs et indéniablement réels depuis plus d'une dizaine d'années. Elle compte des millions de fans et a tout un tas de nouveaux projets, gros comme indépendants, mais l'exploit le plus impressionnant de l'actrice à ce jour pourrait être sa capacité à ne pas écouter tout ce bruit et à simplement être elle-même, quoi qu'il en soit.
Alors, qu'est-ce que cela fait d'être dans la peau de, et bien, Kristen Stewart? Dans ce magazine, Kristen se demande si avoir une vie privée est possible pour quelqu'un comme elle, nous explique comment son soudain succès provoqué par "Twilight" l'a transformée ainsi que son image, et nous raconte ce qui lui donne en fait envie de "foutrement sortir et de discuter toute la journée" avec des inconnus.
Voici un petit aperçu de ce qu'elle dit:
¤ Sur le fait qu'elle laisse sa carrière évoluer naturellement
"Je ne me suis, en aucun cas, jamais assise et ne me suis mise à organiser ma façon de procéder jusqu'à maintenant. Dès que vous commencez à réfléchir à votre carrière et que vous la visualisez comme une trajectoire - comme si vous alliez passer à côté d'une vague ou dynamique - vous ne réalisez alors jamais rien pour vous-même. Dans ce cas-là, vous êtes en fait véritablement en train de travailler pour les spectateurs. Vous vous transformez en quelque sorte en un paquet de chips.
¤ Sur le fait de ne pas être capable de satisfaire tout le monde, 24h/24
"J'ai l'impression aujourd'hui que si je me mettais à sourire aux paparazzis - pas que je le ferai un jour - les gens me reprocheraient cette attitude. Ils se diraient 'alors maintenant tu vas laisser tomber, tu es une vendue'. Et je me dis "Ok, qu'est-ce que tu cherches? Qu'est-ce que tu voudrais [que je fasse]?"
"Le jour de la sortie du film, une photo de moi a été publiée - dans le New-York Post je pense. J'étais assise sur les marches de mon porche d'entrée, avec mon ex-petit-ami et mon chien. Et je me suis dite "Et merde… bon, il faut que je prenne conscience de ça [de ce qu'il se passe autour de moi]."
L'interview complète et les contenus mode ne sont disponibles que dans l'édition de septembre du magazine ELLE, en version numérique ou dans des kiosques à journaux de certaines villes le 12 août et partout dans le monde à partir du 19 août.
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Edit du 14/08: Ajout des images en HQ (Ipad)
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EDIT du 2/09: Ajout de la traduction de l'article par Kstew France
"Jamais je ne me suis assise à un moment et complotée sur comment je devrais procéder pour ça," a-dit la star en couverture ce mois-ci, Kristen Stewart, à Lili Anolik. "Dès que vous commencez à penser à votre carrière comme un trajectoire - comme, si vous allez manquer certaines ondes ou moments - ensuite, vous ne faites plus rien par vous-même. Ensuite, vous travaillez vraiment pour le public. Vous vous tournez comme un paquet de chips." Peut-être que c'est pour ça que la plus interne des outsider de Hollywood était totalement dans le jeu pour notre séance photo un peu haute-couture dans un supermarché : Qui de mieux que la figure d'un des plus grosses franchises automne/hiver 2014 du siècle pour apprécier l'ironie de Karl Lagerfeld ? D'ailleurs, dans notre édition mode d'Automne, on a fait le point avec les designers Katie Hillier et Luella Bartley, qui ont donné une petite soeur au label de Marc Jacobs, qui est maintenant par MBMJ (Marc By Marc Jacob), un rafraichissement tendance. On a aussi explorer les collections des saisons dans toute leur généreuse diversité, de militaire sexy et intelligente à un façonnage irrévérentieux et motifs astucieux comme ils viennent. Mais comme dirait Kristen Stewart : Ne changez pas pour nous. Faites-le pour vous-même.
Kristen Stewart est célèbre pour - non, oubliez-ça. Célèbre est trop petit comme mot pour décrire ce qu'est Kristen Stewart en ce moment dans la culture histoire de l'Amérique. Kristen Stewart est un phénomène pour avoir jouer la fille dans les films de Twilight, seulement, bien sûr, elle jouait vraiment le garçon. C'est le secret attrayant de la franchise : C'est une copie de ce fatiguant, vieux puant de naphtaline, fait-pour-mourir, oh-Jesus-pas-encore Roméo et Juliette, ces amoureux-voués-à-l'échec, sauf - et c'est ce qui fait là une matière plus fraiche, qui donne un coup vicieux - Lui c'est Juliette et Elle c'est Roméo. Edward Cullen de Robert Pattinson - superbe, lunatique, tendu, faiblement anémique parce que c'est un suceur de sang qui refuse de sucer le sang humain, ses principes sont noble comme ses pommettes - est l'objet des désirs, et il est photographié comme avec l'adoration et fétichisme comme Dietrich dans n'importe quelles photos de Von Sternberg. Il est, aussi bien, la bête que la beauté, dans une sérieuse détresse, maudit d'avoir 17 ans pour toujours et sans copine, un Prince des Ténèbres sans une Princesse, sans mentionner, un Roi du bal de promo dans une reine. C'est Bella Swan de Kristen Stewart, silencieuse et forte et plein de but, qui met fin à sa solitude en surmontant des obstacles, autant physique et métaphysique, dans leur chemin, converti au vampirisme pour qu'il puisse être unis pour l'éternité. (Ces genres de chien de garde féministe, au nez frémissant sensible pour une légère odeur de zizi-c'est-mieux-que-pipi, dénoncant Bella et, par extension, Stewart comme une sorte de martyre, une idiote féminine dans une boite rétro, qui, comme d'habitude, a tout faux. Si Bella tombe dans un genre de stéréotype, ce n'est pas une Vigne Vierge; c'est un Chevalier Blanc. Elle a juste assez de grâce - galanterie aussi - ne jamais se lancer dans le visage de son grand amour le fait qu'elle est celle qui le sauve.)
Cependant, on est sur le sujet du charme secret, ici, celui de Stewart : C'est une fille charmante, possédée par un sentiment émouvant d'intelligence et de profondeur, déjà dans un clignement d'oeil, elle peut se transformer en une jeune brute chaude prêt pour l'action, pour se battre, pour tout. Les anciens personnages, délicate sans être faible, c'est pour ça qu'elle est si émouvante dans les films tels que "Into The Wild" (2007) et "Adventureland" (2009) et "On The Road" (2012), la rencontre parfaite pour la promenade vouée à l'échec de Emile Hirsch, et l'intello qui pleure un amour perdu de Jesse Eisenberg et les beatniks bourrés de Garrett Hedlund et Sam Riley qui veule seulement partir, partir même si ce n'est pas dans un endroit particulier ou dans des lits d'autres personnes. Ce qui n'est pas pour dire que ces garçons abrutis l'ont toujours, peuvent voir ce qu'ils ont juste devant eux. (Tout ce que Stewart a à faire est de regarder Chris McCandless de Hirsch dans un chemin de douleur et de questionnement, et c'est évident qu'il devrait mettre dans un sac ce voyage dans l'étendu sauvage d'Alaska, il ne peut pas se taire à propos de ça et rester avec elle dans la caravane de ses parents dans la Vallée Impériale.) Les derniers personnages, très assuré dans la frontière de l'arrogance, du macho, c'est pour ça qu'elle est capable de s'arrêter sur les regards fixe de désir sexuel qu'elle adresse aux yeux en soucoupe mignons de Dakota Fannings dans "The Runaways" (2010). C'est pour ça qu'elle est capable de s'arrêter aussi, sur la ruse de devenir Joan Jett, la femme qui a prouvé que vous n'avez pas besoin de drogue pour faire du rock, vous avez juste besoin de sangler sur une guitare, de s'exhiber, et créer un son qui bondit droit dans le juke-box - rapide, urgent, plein de vitalité et d'agression et des bons moments bruyants.
Pas que Stewart est la première jeune actrice à découvrir que d'allumer le genre ambiguité peut être bon pour le public. Angelina Jolie, bon sang ! Quand Jolie est venue de nul part à partout apparemment dans la nuit dans la fin des années 90, elle n'était pas seulement la fille la plus chaude que le monde n'a jamais vu, elle était le garçon la plus chaude aussi, avec sa démarche arrogante, une boucle sur sa lèvre, un mauvais sur son os : la plus belle des canons et la plus belle des tombeuses, tout en un. Mais dans les dernières années, c'est comme si elle était tellement sexy que sa sensualité a fait un cercle entier. Elle apparait complète jusqu'à elle-même, elle n'a pbesoin de personne. Son ancienne vulnérabilité (son regard était si souvent blessé que c'était blessant) est quelque chose qu'elle a passé l'âge. Stewart, cependant, l'a toujours, et c'est ce qui fait d'elle l'une des plus romantique - et excitante - femmes présente sur les écrans aujourd'hui.
Okay, donc c'est Kristen Stewart, la star de cinéma et sex symbole. Je me suis retrouvée avec Kristen Stewart, la personne, en fin de matinée le Lundi en Juin à Culver City. On s'est rencontrée au studio de l'artiste Ed Ruscha. Je viens de la Côte Est, et les histoires du trafic à L.A. ont eu raison de moi, donc je suis arrivée plus d'une demie heure en avance. Quand Stewart est arrivée, à l'heure, je faisais un tour dans les toilettes pour hommes remplis de figurines de Marily Monroe; deux chiens, les deux s'appellent Lola, et des photos déchirées de Jesus par le frère de Ruscha, Paul. Stewart m'a appelé sur mon téléphone pour me dire qu'elle était dehors. J'ai ouvert la porte.
La fille de l'autre côté aurait fait une jeune Joan Jett sinistrement convaincante - dit la vraie Joan, "Kristen m'a étudié. Elle m'a regardé parler, chanter, respirer, être. C'était à un point où quand on était toutes les deux, les gens ne pouvaient pas nous différencier" - mais c'est un jeune Elvis Presley donc elle était le sosie : même yeux en amande (les siens bleu-vert vifs étaient sans intérêt dans un marron boue pour "Twilight"), soulignés de noir, les paupières lourdes; même teint, une nuance de blanc de mort-vivant, et sans une marque, sans pore comme du marbre; même bouche, mince mais pleine, fait pour sourire. Elle est rock'n'roll dans un jean skinny, des Vans rayés, un T-shirt en col en V, une paire de lunettes de soleil ballant sur son col, cheveux long et emmêlés et colorés dans un rouge cuivré, les racines noirs. Le look, gamins des rues punk de la Californie du Sud, est très anti-glamour. Mais elle peut minimisée l'importance de ses biens naturels tellement simplement. Dois-je vous dire qu'elle est très, très jolie ? Et bien qu'elle a maintenant 24 ans, elle peut passée pour beaucoup plus jeune - une enfant, fraichement sortie du lycée.
Stewart et moi se serrons la main, et je la présente. Ses manières sont timides, nerveux, mais elle semble aussi avoir hâte de commencer. Pas seulement avec Ruscha, qui est entré dans la salle presque au même moment qu'elle, mais avec Paul et l'assistant de Ruscha, Susan, et les deux chiens. Avec moi, bien sûr. Ruscha nous guide dans le corps du studio, qui est énorme, construit initialement par Howard Hughes comme entreprise pour moteur d'avions. A 76 ans, il est toujours beau, mince et bronzé, avec une tête de cheveux gris épais et des yeux bleus de tombeur. (Ses anciennes petites-amies, l'actrice Samantha Eggar et la mannequin Lauren Hutton.) Il ressemble moins à un artiste qu'à une ancienne star de Western de Hollywood - Gary Cooper, peut-être - seulement d'éclaboussure de peinture. Il résonne comme une star de western aussi, en n'utilisant pas beaucoup de mots quand il parle, les mots qu'il utilise sorte d'une voix trainante de Oklahoma. Un ancien copain l'a appelé une fois "le roi des cow-boy cool." Le titre lui va toujours.
L'entente entre Ruscha et Stewart est naturel et immédiat. Il sait qu'elle apparait dans l'adaptation de Walter Salles de "On The Road", jouant Marylou, la "jolie petite meuf intelligente" de Dean Moriarty, pas un jour avant 16 ans, la première fois qu'on la voit nue, seulement avec une paire de sous-vêtements en côton blanc, roulant des joints parfaits. Il met en valeur une édition des beaux-arts du roman de Kerouac - un des préférés de Stewart - qu'il a créée il y a des années des photographies illustrant le texte. Comme il tourne les pages, Stewart nommant les objets et endroits photographiés : maintenant obsolétes marques de bières et de voitures, un paquet de cigarettes sans filtre - "On en a fumé tellement sur le tournage qu'on pensait qu'on allait mourir !" - un plat de tarte au pomme à la mode, s'étirant sur des nationales d'Arizona tellement-seul-que-je-pourrais-pleurer, bordels Mexicains. Elle ne fait pas ça d'une façon frimeuse mais avec le plaisir reconnaissance, parce qu'elle a vu quelque chose qui l'émeut ou l'excite.
Après que Ruscha est parlé de "On The Road", Stewart et lui ont continué de papoter, entreprenant des remarques facilement dans les deux sens. Ils se sont rapprochés avec un amour réciproque de fuite de lumière dans les photos quand je suis forcé des les interrompre à cause de la réservation pour déjeuner de 12h15 et une promesse de l'agent de Stewart de ne pas être trop goinfre avec son temps. Ruscha a sorti deux copies de son livre "Porch Crop", avec une dédicace pour elle, une pour moi, et, en gracieux cowboy, nous raccompagnant à la porte.
Source: KstewartNews
Source Texte; Kristen Stewart Belgium
Source Traduction: Kstew France