Scans Magazine - UK

Scans du magazine Anglais 'GQ' dont Kristen fait la couverture ;)

Traduction d'une partie de l'article

Il ne fait aucun doute que la jeune femme assise en face de moi, sirotant une bière tranquillement, les volutes de fumée de sa cigarette s'étalant dans sa tresse, a quelque peu changé de l'adolescente qui avait pris part naïvement (selon ses mots) à cette "usine à gaz", il y a plus de quatre ans. Des leçons ont été apprises. "Le moment clé, quand nous avons su que cela allait prendre certaines proportions, a été au Comic-Con de San Diego en 2008. C'était la première fois que nous faisions la promotion pour Twilight et nous n'avions pas de réelles attentes. Il y avait des milliers et des milliers de personnes qui nous attendaient. Ce fut le moment où nous avons senti le potentiel de ce que cela allait être. Il y avait moi, Rob [Pattinson], Ashley Greene, Taylor [Lautner] et nous nous sommes regardés en nous disant 'Qu'est-ce qui se passe ?'"

Tous leurs espoirs (et craintes) allaient bientôt se réaliser. Twilight était destiné à devenir un véritable séisme à grande échelle, et un peu partout dans le monde, pour la culture jeune et Kristen ainsi que le britannique Robert Pattinson, les stars principales, se sont retrouvés au coeur de la tourmente, notamment en raison des rumeurs "sont ils/ne sont ils pas" relatives à leur relation hors écran. Les dirigeants de Summit Entertainment, la société productrice de l'adaptation cinématographique, ont aussitôt tiré profit de l'élan enflammé de l'énorme fanbase. Rien n'intéresse plus les dirigeants que la perspective de tirer profit des jeunes, facilement influençables et véritablement obsédés, comme les fans les plus ardents de Robert Pattinson qui sont connus sur internet, les "Robsessed". "A partir de ce moment-là, les gens du studio se sont promenés avec des dollars plein les yeux. C'était le jackpot ! Et puis tout a commencé. La folie. Les rendez vous. Les demandes. Les interviews".

Snow White and the Huntsman est en tournage dans les environs Gloucestershire, bien que Kristen passe le plus clair de son temps dans une location à Notting Hill, à Londres. La veille, pendant le shooting pour GQ, elle avait expliqué qu'elle avait hâte de découvrir un peu plus le Royaume-Uni, étant donné que "mon petit ami est anglais". Quand je lui en reparle, elle se met à pâlir. "Je n'aurais jamais dit ça si je savais su que vous alliez m'interviewer".

Honnêtement, je ne m'attendais pas une telle réaction sur la défensive, mais il est clair que quand elle a le sentiment qu'on atteint à sa vie privée, Kristen se transforme rapidement en tigresse. Toute la question est, si vous n'êtes pas déjà au courant, de savoir si oui ou non elle sort avec son partenaire de Twilight, Robert Pattinson, une interrogation encore plus sujette à spéculation que l'origine du certificat de naissance de Barack Obama. Je lui dis que je suis surpris que cela soit un problème car les preuves sont déjà là, à la vue de tous sur le web - les photos, les instants volés, les escapades à Noël... "Ouais, je sais ça" admet-elle. "Une bonne partie de ma vie se retrouve facilement sur Google. Je pense que c'est comme, allez les gars, c'est tellement évident !" Elle se ferme, peut-être trop consciente d'en avoir déjà trop dit. "Mais à ce propos, je ne pense pas que vous réalisez l'importance que ça a pour les gens. Eh bien, c'est toute une histoire. Certains font "Oh Mon Dieu". D'autres sont partagé à 50/50, d'autres sont du genre "Vous voyez, on vous dit qu'ils ne sont pas ensemble".

Kristen est très consciente de tous les médisants. Beaucoup plus que je ne le suis, semble-t-il. Elle connaît les noms : les "Robstens" (ceux qui pensent que K-Stew et R-Patz sont ensemble), le "Nonstens" (les fans qui pensent qu'ils ne sont pas ensemble) et le "F***stens" (ceux qui disent s'en foutre de toute façon - mais qui dans les faits ne s'en foutent vraiment pas). Je lui demande pour qui est-ce toute une histoire. Ces fans acharnés ? Pour elle et Rob ? Qu'est-ce qui l'inquiète le plus ?

"Je ne m'en fais pas du tout pour ça. C'est une chose parmi d'autres. Je suis égoïste. Je suis du genre : "Ca m'appartient !" Et je tiens à garder tout ce qui est mien de cette façon. C'est un petit jeu amusant à jouer et c'est un terrain glissant. Je me dis toujours que je ne vais jamais rien donner parce que ça ne m'est jamais favorable". 

Source: LaSagaRobsten & Le RpattzClub