Interview à Cannes: BBC
Nouvelle interview de Kristen lors de son passage à Cannes pour 'BBC' ...
(Traduction faite par Caroline. Merci de respecter son travail!)
La star de 'Twilight', Kristen Stewart, qui joue dans 2 films présentés cette année au Festival de Cannes, parle de la célébrité, de la presse et de comment elle se sent "reconnue" en France.
Il y a un certain nombre d’acteurs et d’actrices qui sont à Cannes pour présenter ou promouvoir plus d’un film.
Cependant, ils sont peu nombreux, à venir au Festival avec un César posé sur le manteau de sa cheminée, gagné pour un film qu'elle avait présenté lors de sa précédente venue à l'événement.
Stewart était venue à Cannes en 2014 avec "Clouds of Sils Maria" un film qui lui a permis de gagner un César – l’équivalent français d'un Oscar – l’année suivante.
Cette année, elle est de retour, pas seulement pour faire la promo du film de Woody Allen qui a fait l’ouverture du festival 'Café Society', mais également pour la première d’un autre film qu’elle a fait avec le metteur en scène de 'Sils Maria', Olivier Assayas.
Stewart est pressée de se retrouver derrière la caméra
Ces rôles dans ces deux films ne peuvent être difficilement plus différents. Dans le dernier Allen, elle joue une secrétaire dans un studio d'Hollywood dans les années 30, qui s’épanouit en une femme riche et mondaine, vêtue de robes du soir.
Dans 'Personal Shopper', en revanche, elle celle qui achète les robes du soir pour d’autres, dans le rôle d'une styliste sur son scooter, dont la vie est chamboulée par un harceleur qui lui envoie des messages très mystérieux.
Les deux rôles représentent une nouvelle carrière pour cette actrice plutôt connue auparavant pour son travail dans la saga fantastique' Twilight'.
Elle admet que c’est très cool d’être propulsée une fois de plus dans le haut du panier de Cannes.
"Le fait qu’il y ait une petite place pour moi ici me rend si fière", sourit-elle.
Le danger des paparazzi
" Quand je regarde les autres acteurs américains qui ont une place ici, ce sont des gens à qui je peux m'identifier et que j’idolâtre."
"C’est bien de faire partie de ce bon groupe. J’aime les festivals, mais celui-ci est le meilleur."
Stewart se sous-estime quand elle parle d’elle en disant qu’elle est "reconnue en France". En réalité, cette jeune femme de 26 ans est "reconnue" dans le monde entier.
Et avec ça, arrivent les points négatifs : comme l’intérêt obsessionnel que portent les médias sur sa vie personnelle et la présence constante de paparazzi qui suivent le moindre de ses gestes comme des ombres.
Stewart dit que son expérience de la célébrité est différente de celle d’Allen.
Nous avons parlé ensemble peu de temps après qu’Allen ait dit aux reporters présents à Cannes que le manque de vie privée qu’endure certains acteurs n’est pas "un problème qui menace la vie des gens" et que les "bénéfices sont plus importants que les inconvénients."
"Woody est un homme de 80 ans" dit-elle du metteur en scène vétéran d'Annie Hall', 'Manhattan' et tellement d’autres films qu’on ne mentionne pas.
"Il était célèbre à une période très différente"
"Nous avons eu des expériences totalement différentes avec la célébrité et la façon dont nous gérons le reality-show qu’est devenue l’industrie du cinéma."
"C’est comme si j’avais été castée dans une bande dessinée pour un personnage qui est développé totalement par tout le monde sauf par moi."
"Il a eu des expériences complètement différentes avec les paparazzis et il est capable de sortir de chez lui. Il a raison, ça en vaut toujours la peine, mais ce n’est pas si simple."
Peut-être est ce le revers de la médaille, bon ou mauvais, qui vient avec le fait d’être devant la caméra qui fait que Stewart meurt d’envie de se retrouver derrière la caméra.
"J’ai écrit un court métrage il y a une paire d’années et c’est le bon moment pour le faire" confirme-t-elle. "J’ai pu le financer récemment et je vais le tourner en juin ou juillet."
Bien que rétissante à l'idée d'en dire plus sur son projet personnel, elle espère qu’il " parlera de lui-même", Stewart exprime un très fort désir de devenir un paratonnerre de talent.
"Quand l’énergie est mise correctement dans un projet, c’est comme se cramponner à un petit objet cassable qui est très précieux" explique-t-elle.
"C’est ce que je veux faire. Je veux être un catalyseur."
Source: Team Kristen Site.