Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
The Real Kristen Stewart
26 novembre 2017

Interview Come Swim: Yahoo Entertainment

Nouvelle interview de Kristen pour 'Yahoo Entertainment' lors de la promo de 'Come Swim' ...

 

normal_051

 

(Merci de créditer le blog si vous postez cette traduction ailleurs)

 

En tant qu'enfant actrice qui a grandi sur les décors de films comme 'Panic Room' et 'Catch That Kid', Kristen Stewart a appris très tôt à porter une attention particulière au réalisateur derrière la caméra. "C'est votre patron." dit-elle à Yahoo Entertainment au sujet de ses premiers souvenirs de voir des réalisateurs au travail. "Tu te tournes vers cette personne pour tout. Quand un film est vraiment bon, il faut beaucoup d'efforts. Mais ce qui commence c'est quelque chose de si singulier avec une perspective spécifique. Même quand j'étais petite, je savais que mon travail consistait à écouter ce [point de vue] et à le tenir comme si c'était précieux. Et même quand j'étais une petite fille, je me disais: 'Pu****, j'aimerai bien le tenir moi-même un jour et le partager!'."

Retour dans le temps présent, et l'actrice de 27 ans partage son propre film avec le monde, le court-métrage évocateur 'Come Swim'. Après une prémière au Sundance Film Festival en Janvier, la production de 17  minutes est diffusée aujourd'hui dans la cadre du Shatterbox Anthology de Refinery29, qui offre une plate-forme aux réalisatrice émergentes. Avec Josh Kaye comme rôle principale, 'Come Swim' est né d'une image récurrente qui à germé dans l'esprit de Stewart il y a quelques années et qui est devenue le pivot d'un portrait demi-réaliste et demi-impressionniste d'un homme hanté par les souvenirs d'histoires d'amours ratées, au point où il a l'impression de se noyer même sur la terre ferme. Nous avons parlé à Stewart de sa relation avec le personnage que nous voyons à l'écran et de son désir de réaliser une superproduction dans le style de 'Twilight'.

 

 

Yahoo Entertanment: Vous avez dit que l'idée de 'Come Swim' est née d'une image d'un homme qui dort au fond de l'océan. D'où vient cette vision?

Kristen Stewart: Au début, j'étais simplement obsédée par l'idée d'une personne trop consciente de ce qui est essentiel pour elle - de ce dont elle a vraiment besoin - mais qui est incapable de l'absorber. Donc, même a fond de l'océan, l'endroit le plus ultra hydraté au monde, il est sec. Quand vous êtes dans votre propre tête, votre douleur et votre lutte semble si dramatique et si peu reluisante. Et pourtant c'est tellement universel! Il n'y a aucun sentiment que quelqu'un n'a pas eu avant vous. Une fois que vous y êtes, cela vous semble épuisant, mais avec le recul, vous vous dites: "Qu'est ce que je faisais, pu****?

 

Pour moi, le film a capté ce sentiment d'être mentalement sous l'eau: il y a tellement de bourdonnements dans ta tête, que tu as juste besoin d'un moment de clarté.

Exactement. Il se punit avec des souvenirs et ne peut pas vraiment les structurer. Il ne peut pas les mettre quelque part comme si c'était facile à traiter. Je voulais extérioriser un son très interne. Quand il commence, il sent que les choses tournent autour de lui, et qu'il ne peut pas les attraper, mais ils ne s'en iront pas non plus. Il s'agit de se réveiller le matin et dire "Wow, je suis autorisé à utiliser mon esprit! Ça ne me contrôle pas." Quand vous êtes dans cet état, les choses faciles semblent difficiles.

 

Y-a-t-il quelque chose dans le monde moderne qui exacerbe cela? Vous placez le personnage dans des environnements comme un bureau occupé et le siège avant de sa voiture, où il y a beaucoup de stimuli.

Je voulais le mettre dans des endroits qui étaient normaux - des environnements dépouillés sans trop de détails. Nous n'avons pas beaucoup de temps pour apprendre à bien connaître ce type, alors je voulais que vous vous concentriez sur vos propres projections de choses banales comme se lever, et aller travailler. Mais il est toujours cubé: son bureau est petit, la voiture est petite. Ce n'est qu'une fois qu'il sort et trouve l'océan qu'il se permet de respirer. Il a des regrets au sujet de sa relation qui l'ont envoyé dans cette crise existentielle, et même s'il déteste nager et boire, il réalise qu'il doit se laisser flotter. L'eau est plus forte que nous, et si vous la combattez, vous allez juste vous fatiguez et vous noyer. Mais s'il se laisse aller comme un idiot et se balade dans l'eau, quand il sortira, il aura froid, mais il réalisera aussi qu'il ne va pas devoir essayer de tout contrôler.

 

Les situations de personnages sont censées êtres universelles, mais en travaillent avec Josh Kaye avez-vous découvert que les hommes et les femmes ont des réponses différentes à ce genre d'état mental?

Je pense qu'il y a une grand différence entre lui et moi, mais plus au niveau individuel. Cela n'a pas vraiment grand chose à voir avec le genre. Le personnage de l'histoire n'est pas forcément moi, mais je voulais être aussi proche que possible. La principale différence entre nous c'est que je suis un peu plus explosive. Il y a quelque chose dans le film que je suis tellement excitée que je ne l'ai pas fait moi-même, parce qu'il sourit et le garde alors que je serai un peu plus dramatique. Il n'a jamais rien fait auparavant, alors il n'essayait pas de me prouver quoi que ce soit. Il était juste réaliste dans cet environnement et a permis à tous les souvenirs ou les idées de refaire surface.

 

Vous avez incorporé des peintures que vous avez faites dans le film via un processus appelé "transfert de style neuronal" par opposition au CGI traditionnel. Etait-ce un processus que vous avez développé?

Non, j'ai une amie qui travaille dans une maison VFX et elle était habituée avec la recherche de Bhautik Joshi. Je lui ai parlée de ma peinture et de la façon dont je voulais qu'elle se sente illustrée dans le film. Je voulais que certaines parties du film ressemblent à une peinture. Je parlais beaucoup du grain et de la façon de le faire, et elle m'a parlée de ce type qui pourrai prendre une peinture physique et l'appliquer à une image en mouvement. Donc il nous a aidés, mais je pense que c'est quelque chose qu'il a imaginé, et quand le film est sorti, c'était une bonne occasion pour lui de parler de ce processus. J'ai eu la chance d'être capable de le faire et de prendre ces deux médiums pour les assembler. [Stewart est répertorié comme co-auteur d'un document académique sur le transfert de style neuronal qui est dans les dossiers de l'Université Cornell]

 

Est ce que travailler sur des films à gros budget comme 'Twilight' et 'Blanche-Neige et le Chasseur' vous a fait hésiter à incorporer CGI dans vos propres films?

Pas du tout. Au début, je pensais que j'allais avoir besoin de beaucoup de travail numérique sur 'Come Swim'. J'avais cette longue liste de plans, mais après que nous ayons tournés tout ce que je voulais, je les ai ôtés de ma liste pendant la post-production, en disant, "Je n'ai pas besoin de celui-là". Le travail numérique, parce que tout ce que nous avons fait physiquement était tellement cool. Tout le travail de maquillage sur Josh était pratique et travaillé. J'aime vraiment quand il suffit d'utiliser une petite quantité de [CGI] pour rafistoler les choses et les affiner. Si vous pouvez obtenir autant que vous le pouvez tout en prenant des pu**** photos, c'est ce qui semble le plus immersif.

 

Est-ce que vous ne voudriez jamais diriger vous-même un film, ou est ce que cela ne vous interesse pas?

Peut-ête, parce que j'aime vraiment susprendre la réalité - pas d'une manière fantastique, mais pour entrer dans la tête de quelqu'un et me sentir vraiment intégré dans quelque chose de profond. Parce que beaucoup de fois cela ne ressemble pas à ce que vous voyez à l'extérieur. Donc je pense que vais vouloir faire de petits films. Je n'ai aucun intérêt à faire de gros films, bien que j'aime travailler sur eux en tant qu'actrice.

 

Un de vos premiers films était 'Panic Room', réalisé par David Fincher. Vous rappelez-vous d'avoir observé une partie de son travail sur le plateau que vous avez tenu à utiliser dans votre propre travail?

C'était le deuxième film que j'ai fait. J'ai eu de la chance d'avoir cette expérience si jeune parce que c'était tellement exigeant pour toutes les bonnes raisons. Je veux toujours être dans des films où si vous devez travailler sans relâche et sans fin, et si cela doit faire mal et que vous devez le faire encore et encore, vous obtenez quelque chose qui compte vraiment à tout prix. C'est ce que vous faites - vous faites juste quelque chose pour l'obtenir. Ce [sentiement] a probablement commencé sur ce film.

 

Il semble que les fans qui ont grandi avec vous à travers la saga Twilight approuvent le travail que vous faites maintenant. Etes-vous consciente de la façon dont ils vous voient évoluer en tant qu'artiste, et espérez-vous qu'ils s'inpirent de vous pour développer leurs propres voix créatives?

Ouais, bien sûr. Personne n'est si spécial que d'avoir une sorte de pensée et de sentiment original que personne n'a eu avant vous. Mais je suis vraiment mon instinct quand aux choses auxquelles je suis attirée artistiquement et j'espère qu'il y a aura quelqu'un qui le ressentira aussi. Pour cela, j'ai de la chance. Je ne pense pas à la plus grande histoire [de ma vie] ou ne change pas mes décisions pour dire des choses aux gens. Mais je pense que si vous êtes vraiment honnête à propos de quelque chose et que vous explorez quelque chose qui en vaut la peine, il y aura aussi d'autres personnes intéressées.

 

Source: Team Kristen Site.

Publicité
Publicité
Commentaires
The Real Kristen Stewart
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 445 805
Archives
Publicité