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The Real Kristen Stewart
23 mai 2016

Déjeuner Press de 'Café Society' à Cannes

Résumé du déjeuner presse de 'Café Society' organisé par Amazon Studio lors du Festival de Cannes, par Vulture ...

 

téléchargement

 

(Traduction faite par Caroline, merci de respecter son travail)

 

Que vous aimiez ou non la façon dont Kristen Stewart explique pourquoi elle a choisi de travailler avec Woddy Allen sur son nouveau film, 'Café Society', vous devez au moins approuver la façon "je m’en foutiste"  qu'elle emmène avec elle jusqu'au Festival de Cannes. Porter des sneakers au dîner d'ouverture très costard-cravate – rejoignant ainsi Emily Blunt qui balançait ses talons hauts autour de son doigt l’année dernière, durant lequel des gentils vieilles dames avec des problèmes de chevilles ont été jetées du tapis rouge parce qu’elles portaient des jolies chaussures plates -  jusqu’à refouler toutes les tentatives des journalistes qui lui demandaient de justifier avec qui elle tourne des films, Stewart a montrée une impressionnante capacité à la rébellion dans un environnement si fameusement enraciné dans la tradition. Et ce n’est pas tout ! Elle a encore une fois un nouveau film qui va faire une première à Cannes, 'Personal Shopper' d’Olivier Assayas ! Jusqu’où ira  KStew pour se lâcher à Cannes ? Allons voir ça :

Code d’habillement, code qui craint ! Elle défie ouvertement les règles difficiles de Cannes en ce qui concerne les femmes qui doivent porter des hauts talons et des robes de soirée lors des évènements.

Quand Stewart se rend aux after-party incroyablement exclusives de Cannes, escortée par rien moins que Thierry Frémaux, directeur du Festival de Cannes, j’entends clairement plusieurs halètements de stupéfaction, incluant une femme, qui, la bouche grande ouverte, chuchote : 'Comment elle a réussi à passer avec ces chaussures ?' Elle portait aux pieds des sneakers à carreaux moir et blanc, pour aller avec son ensemble jupe tricolore, haut court et blouson de cuir. Alors j’ai demandé à Stewart : "Oh, je me suis juste changée " dit-elle, et en se rendant très naturellement vers son siège.

Le lendemain, à un déjeuner de presse pour 'Café Society', assise avec le co-fondateur de HitFix, Greg Ellwood et de Deadline Pete Hammond, Stewart élabore. Elle s’est changée, connaissant parfaitement les règles, mais entrer dans le Palais n’a pas été facile. "Il y avait un homme qui a physiquement tenté de m’empêcher de passer. En tendant les bras !" Dit-elle en montrant le mouvement. Elle a manœuvré à travers la foule de gens pour essayer d’entrer et a tenté de s’infiltrer en passant sous une corde. "Je suis petite, alors d’habitude les gens ne me remarquent pas et je peux me glisser dans et hors des soirées vraiment facilement." dit-elle, "mais je me suis redressée et ce mec m’empêchait, littéralement, de passer avec son bras sur ma poitrine, je lui ai dit, ‘oh fuck, je suis désolée, est-ce que je ne peux pas juste me glisser ici ?Le dîner d’ouverture, après tout, était en l’honneur de son film. "Et il a dit (avec l’accent français) ‘oui, vous pouvez passer, mais vous ne pouvez pas porter ces chaussures!' !"

Elle dit qu’elle a lu quelque chose au sujet du problème des talons hauts l’année dernière et en a été outrée. "C’est tellement archaïque" dit-elle. "De nos jours, vous ne pouvez pas simplement demander (ça aux femmes) ?" Elle fait un mouvement vers les hommes à table. "Si on entrait ensemble et que je ne portais pas de talons, et qu’ils me demanderaient d’en mettre, je leur dirais ‘Est-ce qu’il faut qu’il mette des talons, lui ?’ Il ne peut pas y avoir de différence et si vous nous demandez, alors putain, c’est comme une agression et je m’en vais."

Mais elle ne s’excuse pas non plus pour ce qu’elle porte aux pieds, basta.

Si Stewart est si fermement contre les dress code, pourquoi alors porte-t-elle des talons avec une robe de soirée transparente Chanel pour le tapis rouge de Café Society plus tard dans la soirée ? "J’aime mes chaussures pour ça (le tapis rouge)" dit-elle. "C’est aussi un choix personnel."  Fondamentalement, être rebelle ne signifie pas être anti-talon, mais juste pouvoir choisir.

Si vous n’aimez pas le fait qu’elle ait choisi de travailler avec Woody Allen, c’est votre problème.

Le journaliste Ronan Farrow a essayé de châtier les médias pour ne pas avoir posé de questions plus pointues sur les allégations d’abus sexuels présumés qui ont frappé Allen par l’intermédiaire du web au beau milieu de la conférence de presse de 'Café Society' mercredi matin, et Stewart à subi quelques critiques depuis – pour avoir accepté de faire le film d’abord; d'avoir tellement voulu faire ce film qu’elle a auditionné pour le rôle; pour avoir l'air d'assimiler les accusations de Dylan Farrow contre Allen avec des rumeurs que les tabloïd ont fait circuler sur elle et Eisenberg; pour dire ce qu'elle pensait au sujet des allégations et qu’elle en a été troublée, qu'elle en avait parlé avec sa co-star Jesse Eisenberg et qu’elle en a conclu qu'elle n’allait pas condamner Allen sans avoir la preuve que les allégations ne soient vraies, et enfin qu’elle a décidé de faire le film.

Il faut avoir une certaine force mentale pour ignorer l'énorme pression publique puis pour réexpliquer sans cesse pourquoi elle a choisi de travailler avec Allen, ou pour trouver quelque chose de poli à dire à chaque fois qu’on lui pose la question, qui sera souvent. "Je ne vais pas en parler", a déclaré Stewart fermement hier, quand je lui ai demandé ce qu'elle pensait de l'essai de Ronan Farrow au déjeuner de presse. Elle avait courageusement plongée dans tous les autres sujets que nous avions mis en place, mais sur celui-ci elle maintenait sa déclaration précédente, et laissait Allen répondre. "Tu sais, il fallait que je pose la question" lui ai-je expliqué . "Je te comprends" dit-elle. "Bon travail!" Et puis claquait ma main pour accentuer ces dires. "Tu l'as fait!" Je me suis même lancé dans un Ave Maria, "mon patron va me tuer" en guise d’excuse, ce qui suscite généralement une sorte de réponse pitoyable. "Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais" dit-elle, et on laisse passer un moment de silence inconfortable, en attendant que quelqu'un d'autre essaye.

Vous avez besoin d'une preuve de plus qu'elle n'a pas peur des journalistes ? Stewart et Blake Lively lancent dans une salle pleine de journalistes qu'ils sont un genre de parasites.

Interrogé lors de la conférence de presse Café Society si Hollywood est encore "un monde ou les loups se dévorent entre eux", comme décrit dans le film, qui est focalisé sur le système des studios dans les années 1930, Lively a répondu, "Je pense que dans les années trente, les studios étaient probablement un peu plus dominant que ce qu'ils sont de nos jours. Ils appartiennent à des acteurs et réalisateurs. A présent, je pense que se sont plus les médias qui sont les loups les mangent et qui sont envahissants... "

"Ouais!" Crie Stewart dans son micro.

"Les gens veulent tout savoir" continue Lively, "et si ils n'y ont pas accès aux informations, ils vont simplement tout inventer."

"C’est exactement ça" a déclaré KStew, semblant vouloir sauter par-dessus Woody Allen pour lui frapper la main si elle pouvait.

Ce n’est pas qu’elle va vous envoyer des messages par textos, mais elle ne croit pas qu’il faille se plier à une quelconque règle de langage, non plus.

"Je suis bonne pour envoyer des textos" dit-elle au déjeuner de presse durant lequel nous avions parlé de l'écriture que nous faisions pour nous-mêmes. "Je réfléchirai tellement à la ponctuation et à l'espace, aux mots et la façon dont ils sont arrangés. J'ai mon propre langage de ponctuation. Beaucoup d'espaces, puis une période avec certaines lettres majuscules. Tous mes amis reconnaissent la façon dont je fais mes textos. Ils ont commenté la ponctuation. Ils sont genre : 'Je sais ce que cela signifie, mais tu es la seule à écrire des textos comme ça.' Je vais faire un espace énorme et puis «Oui! Ensuite retour retour retour retour: 'Oui.' "

Elle trouve qu'Hollywood est un endroit assez merdique pour faire de carrière, et pourtant elle y a grandi !

Quelle est l'impression de Stewart sur le Hollywood d’aujourd’hui ? "C’est l’endroit où les gens se battent pour la popularité le plus difficile du monde" dit-elle lors de la conférence de presse. "C’est comme si vous transposiez le lycée dans le monde réel, et tout est assez intense." Et si vous n’acceptez pas ces éléments pour ce qu'ils sont, alors vous allez traverser des moments difficiles. "Il y a certainement et indéniablement, une faim, une ferveur follement opportuniste qui se produitdéclare Stewart, "mais il est [aussi] vraiment apparent, pour les gens qui ne se soucient pas de ce genre de choses, c'est ce qui vous pousse à vous levez le matin. Vous savez, si vous êtes réellement un artiste qui veut raconter une histoire, c’est une contrainte, ce n’est pas quelque chose que vous faites seulement parce que vous voulez divertir les gens ou parce que vous voulez faire un tas d'argent ".

Non qu'il n'y ait quelque chose de mal à cela. "La plupart des gens veulent divertir les autres et faire un tas d'argent", poursuit-elle. "Ce n’est pas une mauvaise chose, mais cela ne se tient pas également la main avec un  désir vraiment sincère, si personne ne regardait, alors oui, ça craint."

Ne laissez pas votre téléphone portable se déclencher pendant qu'elle parle, sauf si vous voulez un éclat public.

Pas une fois, mais deux, Stewart c’est arrêtée de parler  au milieu à la conférence de presse pour rappeler les païens dans la pièce qui avait oublié de faire taire leurs sonneries – tout en réussissant à sembler toute mignonne à ce sujet. "Qui c'est?" dit-elle en riant et en levant les yeux, quand la sonnerie du téléphone d’un reportera a interrompu son train de pensée la première fois. Quand c’est arrivé à nouveau, elle a stoppé à mi-phrase et scruté la foule avec un regard mortel. "Vraiment?" dit-elle, avant de nouveau dissoudre la situation dans le rire. "Je plaisante. Désolée."

Au moins maintenant, nous savons quelle célébrité accourra dans ses chaussures confortables la prochaine fois que nous devrons lutter contre un crâne dur qui voudra utiliser un  téléphone cellulaire dans les salles de cinéma.

 

Source: Team Kristen Site.

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