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The Real Kristen Stewart
1 mars 2015

Interview: Interview Magazine

Nouvelle interview de Kristen, réalisée par Patti Smith, pour 'Interview Magazine' ...

 

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(Merci de créditer le blog si vous postez cet article ailleurs)

 

Même en gros plan, avec ses yeux de la couleur des profondeurs de Caraibes remplissant l'écran, Kristen Stewart semble se cacher, ou du moins elle essaie. Il y a un malaise, souvent à la limite de la terreur, qui trouble ses lèvres et fronce son front, comme si elle s'était battue avec un sérum de vérité et qu'elle se savait incapable de cacher ses secrets les plus intimes. Elle semble reculer devant notre attention, se tortille face à quelque chose d'insignifiant, d'elle même. Cette tension de surface à été le point culminant des cinq films de la saga Twilight, tournant autour de Bella Swan et l'histoire d'amour entre une adolescente et un vampire, et cela à fait de Stewart une sorte d'affiche d'enfant cool à Hollywood, une crise d'adolescence. Dans ses films plus anciens comme le film comique Adventureland de Greg Mottola (2009), l'épique Into The Wild de Sean Penn (2007), la science-fiction idiote de Doug Liman Jumper (2008), tout ce chemin jusqu'au film déchirant de l'année dernière Still Alice, Stewart à montrée qu'elle pouvait jouer aussi bien de l'angoisse, de l'humour frais, de la douceur, de la bêtise et tout le reste.

Dans ses premiers rôles, joués avant qu'elle soit adolescente (The Safety of Objects, Panic Room et Cold Creek Manor), l'actrice à semblée être naturelle, être née pour ça, en fait, elle l'était. Stewart, qui a maintenant 24 ans, a grandi à LA - sur le plateaux de cinéma où ses parents travaillaient derrière la caméra à Hollywood. Dans ses meilleurs rôles, Stewart les as fait avec sincéritée, la nudité qu'elle aimerai couvrir, quelques chose de plus, quelque chose de gracieux même, elle semble avoir trouvée le moyen de faire sa propre assurance héroique. Comme Joan Jett dans The Runaways (2010), le transfert de la star de cinéma froide devenue une rock star cool et merveilleuse. Mais même dans le monde enchanté de conte de fées de Blanche-Neige et le Chasseur, la Blanche-Neige grincheuse et douce de Stewart est en place. Et jouer Marylou dans le film de Walter Salles, l'adaptation de l'oeuvre de Jack Kerouac Sur la Route (2012), la fraîcheur de Stewart devient presque tangible, une poussière magique qu'elle diffuse autour d'elle, - enchantesse et lumineuse.

Ce mois-çi dans 'Sils Maria', réalisé par Olivier Assayas, Stewart joue l'assistante personnelle d'une grande actrice accomplie jouée par Juliette Binoche, et pour sa performance Stewart à été la première actrice américaine, en 30 ans, à être nominée pour l'équivalent français d'un Oscar, le César. Le film parle en partie des coincidences existentielles et des intrusions auxquelles une actrice est confrontée dans sa vie et dans sa carrière, et de ses choses qui profite aux magazines. Et, comme Stewart le dit à son héroine, l'écrivain et chanteuse Patti Smith, elle n'est pas exactement à l'abri de ces intrusions, mais elle si fière d'ou elle est  - et elle l'est - c'est seulement grâce aux arrêts qu'elle à fait sur le chemin qui l'a menée ici.

 

Patti Smtih: Salut. Est-ce bizarre?

Kristen Stewart: C'est très, très bizarre. Tu vas faire une bonne interview, hein? C'est cool, je pense.

 

Smith: Quel âge as-tu, 24 ans? Je viens d'avoir 68 ans et je pensais à ce que je faisait à 24 ans. Je n'avais pas enregistrée Horses. Je travaillais encore dans une librairie. Je faisait des concert et j'écrivais. Mais ce que tu as déjà vécu et accompli professionnellement, c'est étonnant. Tu voulais être une actrice quand tu étais petite fille? Que voulais-tu faire alors?

Stewart: Eh bien, je me détends et je profite des avantages d'une décision que j'ai prise quand j'étais une personne à qui je pouvais m'identifier, mais je ne peut plus. Je pense que par défaut, je voulais être une actrice parce que, sur un plateau de cinéma en tant qu'enfant, la seule chose que vous voulez faire c'est d'être un acteur. Et j'ai vraiment été captivée par l'ensemble du processus. A ce moment, je voulais vraiment juste en faire partie, aller à des milliers d'endroits différents, et travailler aussi dur que le font mes parents. Mais deux parents travaillent dans le cinéma. Ils sont membres de l'équipe technique. J'aime les films, et je voulais être impliquée. J'ai vraiment eu de la chance. J'ai auditionnée un moment, puis j'ai commencée à faire des films. J'ai l'habitude de dire que j'ai toujours voulu être la plus jeune réalisatrice. Mais maintenant je dit plus 'Non, je vais attendre jusqu'a ce que je soit prête à le faire.'

 

Smith: Quand j'étais enfant, je révais de jouer Jo dans 'Les Quatre filles du Dr March'. Ou je voulais jouer Jeanne d'Arc. Je rêvais. Nous avons tous de rêve étant enfant. Tu avais la conduite et tu étais dans une position ou tu pouvais réaliser tes rêves, et sous les projecteurs. Je ne sais pas si c'était ta première expériene, mais je me souviens du film que tu as fait avec Jodie Foster [Panic Room en 2002] quand tu avais quoi, 12 ans?

Stewart: Oui, c'était mon deuxième film. C'est un long processus. Je l'ai commencé quand j'avais 10 ans et terminé quand j'en avais 11. Il est sorti quand j'avais 12 ans.

 

Smith: Wow, tu n'avait que 10 ans. J'ai vu quelques unes de tes interviews que tu as faites quand tu avais probablement 12 ans.

Stewart: Oh, ma pauvre.

 

Smith: Tu es tellement naturelle et simple. Et tout au long de tes films, tes personnages ont ce naturel et cette façon d'être. Jodie Foster l'as aussi, et je me demandai si elle t'avais influencée en tant qu'actrice, si tu appris d'elle.

Stewart: J'ai été vraiment chanceuse de travailler avec elle à un si jeune âge parce que j'ai eu des problèmes auto-persecution. Parfois les gens pensent que je prend les choses trop au sérieux et peut être que je suis trop sérieuse et ça donne l'impression que je suis meilleur qu'eux. Mais travailler avec des gens comme Jodie - nous sommes très proche. Il y a juste quelques choses quand les gens vous regardent et qu'ils disent 'Ecoute, je saiss que tu es maladroite, mais essaye juste d'être honnête.' J'aurai vraiment pu être malchanceuse et me comparé à un autre type d'actrice et être incompétente. Je ne peux pas me donner en spectacle. Je ne suis pas une artiste. Et il est difficile pour les gens d'accepter le ton sérieux d'un enfant sans pensé qu'il est coincé.

 

Smith: Aussi quand tu es du genre solitaire et simple - je sais par ma propre expérience que les gens ont toujours pensé que j'étais indifférente ou que je n'avais pas l'esprit d'équipe. Mais tu as un objectif. Tu sais ce que tu essaie de faire et tu dois jeter toutes ces choses qui font que les gens tournent autour de toi. Tu es une actrice et il y a beaucoup d'attentes, surtout à Hollywood. Mais il me semble que  tu n'agis pas comme un actrice, mais plutôt comme quelqu'un d'impliquée dans un grand nombre de différente choses, tu es curieuse de tout - comme l'écriture et la réalisation.

Stewart: C'est la chose que j'apprécie le plus. Je commence à perdre la tête si je ne travail pas sur quelque chose, comme me casser le dos sur quelque chose. Il est aussi très contre-intuitif de résumer quelque chose de si personnel, quelque chose qui touche à la vie privée. Tout d'un coup,tu l'ouvres au monde et tu le mets dans un contexte où tu pourra facilement banalisée ce que tu fait. Si les gens ressentent de l'inconfort, ils n'ont pas tord. C'est bizarre. Ce n'est pas naturel parce que, tout d'un coup, sur quelque chose de futile tu te reprend en main  et tu te dis: ' Ok je vais laisser tout le monde avec ça!'

 

Smith: Le travail.

Stewart: Oui, le travail.

 

Smith: Eh bien, notre culture à beaucoup changée. Quand j'étais enfant, tu sortais et allais voir des films. Tu savais très peu de choses sur la vie personnelle de l'acteur, sauf ce qui devait ce savoir, comme dans Photoplay ou quelque chose. On n'entendais pas parler de 'The Making Of ...' de chaque film, et les acteurs n'avais pas à mettre ce formidable morceau de travail dans un clip vidéo. Je suis une fan de films et émissions de télévision, et je n'attend rien des acteurs et actrices ou de n'importe qui, mais juste qu'ils fassent du bon travail. C'est ce qu'ils font. Je ne pense pas que je mérite de savoir ce qu'il ce passe dans leur vie personnelle, ou même ce qu'ils pensent du travail qu'ils font. Est ce que cet examen, ou l'attente te touche?

Stewart: Ce n'est pas ma façon de faire en terme de travail, jamais. Non, je me dit toujours quel type de choses je veux faire, et si je prend des décisions fondées sur mon dernier projet. Dire que je fais un grand film, une franchise sur un vampire qui tombe amoureux d'une fille normal. C'est comme si on disait: 'Maintenant, peux tu leur montrer que tu peut être une véritable actrice sérieuse?' C'est genre: 'N'en étais-je pas une, une actrice sérieuse?' [Rires]

 

Smith: Exactement. J'ai aimé ton travail dans les films. Je pense que l'engagement de chacun dans ces films est vrai. Comme Hunger Games, si tu accepte le monde dans lequel tu rentre et si les gens fournissent ce monde, c'est ce que nous recherchons.

Stewart: Correct. Je veux dire, c'est un long processus, il est donc difficile de généralisé sur ce sujet dans son ensemble. Ce n'était pas entièrement cohérent. Je le reconnait certainement. Mais l'intention est vachement pur d'une manière bizarre. Quiconque veut dire de la merde à propos de Twilight, ce que je comprend complètement, mais il y une chose qui ne changera jamais et à ce jour, putain j'en suis fière. Mon souvenir est - et toujours - aussi bon.

 

Smith: Tu devrai l'être, parce que tu as jouée un personnage que les gens voulaient voir, comme nos héros de BD préférés ou comment les filles grandissent dans 'Les quatres filles du Dr March'.

Stewart: C'est tellement ridicule pour moi de t'entendre dire ça. Tu sais, j'ai fait beaucoup à mon age, et penser que tu n'as pas commencer à être très sérieuse, que tu n'avais pas encore enregistrée un album à 24 ans ... J'ai lu 'Just Kids' et je n'ai pas encore maîtrisée quelque chose que tu te bas avec une vengeance sérieuse. C'était tellement naturel pour toi, cette volonté de te permettre d'explorer et de créer et d'être libre, de ne pas savoir où tu allais. Tu as demandée si l'une de ces conneries affecte mon travail, non je ne pense pas, mais il y a d'autres choses qui touchent entre guillemets, mon "travail". Just Kids m'as donné envie - tu sais, c'est super-romantique et ringard, mais j'ai véritablement commencée à faire de la peinture à cause de toi. J'ai commencée à croire en d'autres aspects de moi même à cause de ce livre, parce que j'étais genre 'Putian, j'aurai dû faire ça à 17 ans. J'aurai du connaître ce sentiment.' Et une chose me fait me sentire complétemet d'accod avec mon retard est le fait que tu as été influencée par tellement de personnes. Beaucoup d'artistes sont narcissique. C'est une confirmation et une affirmation sur ce dont j'ai vraiment besoin. Quelque chose m'est arrivée, et j'ai vraiment réussi quelque choses à un jeune âge, et ça te freine dans d'autres aspecte dans ta vie parce que tu sens que tu es douée et que tu veut le rester.

 

Smith: Mais le truc, c'est que tu es douée dans ce que tu fais, mais tu es jeune. Tu as beaucoup d'idées. Tu m'as laissée lire certains de tes écris - tes idées sont bonnes. J'ai eu des rêves ,comme une enfant, de ce que je voulaus faire, mais je n'ai pas eu à souffrir de l'examen dont tu fait l'objet. Ce dont j'ai souffer étant jeune c'est d'avoir été une plouc en arrivant à New York. J'étais moquée par un grand nombre de personne dans l'industrie. Même Andy Warhol pensait que j'était une plouc. J'ai rencontrée ces gens et j'ai du être forte. Je devais soit être écrasée par ces personnes ou couper mes cheveux comme Keith Richars et dire: 'Aller vous faire foutre.' Mais ce contrôle est nuisible, et la rumeur, les conneries constantes, les spectulations sur ta vie personnelle doivent être très difficile. Mais à la fin, tout cela est secondaire. Ce qui va rester dans 20 ou 30 ans - toutes ces personnes et leurs commentaires désobligeants et leurs intentions sera oubliés, mais ton travail ne cessa de croitre et tu fait un excellent travail, c'est ce qui restera dans les mémoires. Et tu n'est pas derrière tout ça. Tu n'est pas en retard. Tu as appris beaucoup de choses techniques, un grand nombre de disciplines. Et tu peut appliquer tout ce que tu appris dans un genre comme dans un autre.

Stewart: Je suis d'accord.

 

Smith: Mais je voulais te poser des questions sur cette scène dans Sils Maria, où ton personnage, Valentine, l'assistante d'une grande actice, va l'aider à répéter ses lignes. J'ai adorée cette scène parce qu'il y a des niveaux. Lorsqu'une actrice joue une actrice ou un acteur joue un acteur, ils doivent trouver un nouveau niveau. Michael Keaton dans Birdman, où il joue un acteur sur scène et où il donne la performance de sa vie. Mais [le personnage de Juliette Binoche] est en train de répéter ses lignes  - une actrice jouant une actrice - et tu la voit aller à un autre niveau, un niveau plus élévé, juste en répétant ses lignes. Pour moi, c'est fascinant. Et ton personnage est très complexe, tu es une assistante, une aide pour une actrice, sans trahir que toi, Kristen Stewart, tu es aussi une actrice.

Stewart: [rires] Oui.

 

Smith: C'était un grand boulot car ça nécessite une certaine retenue.

Stewart: Le film parle du travail, et des ravages que ce dernier peut causer, surtout si tu n'est pas quelqu'un qui peut personnellement s'identifer à ce que cela peut faire de donner tellement de soi-même. Mais elle as de l'admiration pour cette actrice. Il y a de la compassion, mais il y a une reconnaissance qu'elle sera toujours isolée. Elle lève les yeux vers elle, style: 'Tu es un génie. Il y a quelque chose sur toi qui est simplement magique et absolument indéniable et en quelque sorte intouchable, et je suis enchantée par ça. Je veux en être aussi proche que je le peux." Mais il y a une distance entre elles par laquelle elles sont obsédées, mais elles peuvent pas se rappocher. L'une est fan d'art, l'autre est une artiste. Il y a ce besoin désespéré de se comprendre l'une l'autre - c'est de l'attraction - mais en même temps, je pense que la raison pour laquelle elles sont si attirées l'une envers l'autre c'est qu'elles ne vont pas se comprendre.

 

Smith: C'est un cadeau de faire preuve d'autant de retenue. Même Bella Swan, à une tendance à être pragmatique même si elle pense qu'elle fait quelques choses de complétement ... tu sais...

Stewart: Dément.

 

Smith:[Rires] Non, elle donne tout par amour. Et elle va aussi loin que cela l'emménera. Mais cette sincérité que tu as, avec une qualité de retenue, et même un peu de détachement, cela maginfie certains aspects du personnage. Dans 'Sur la Route', Marylou était complètement naturelle. Je suis tombée amoureuse de ce personnage, j'ai adorée ce que tu fais d'elle. De nombreuses fois les gens essaierons de faire d'un personnage à l'esprit libre quelqu'un de détestable ou agressif. Et dans les années 40 et 50, une fille à l'esprit livre vivait toujours avec le contexte de son monde, un monde d'homme. Mais elle illumine l'ecran, dansant, même quand elle est larguée.

Stewart: Merci.C'était probablement le personnage le plus difficile à jouer pour moi, de simplement se laisser aller et montrer un peu d'exubérance.

 

Smith: Tu es la personne la plus exubérante. Même avec tous les personnages légendaires que tu as jouée, cette fille est celle qui se démarque.

Kristen: Eh bien, elle était probablement la seule personne qui considère Kerouac comme un égal. Beaucoup de gens avec lesquels nous avons parlés et qui les connaissaient, biographes et autres, disaient qu'elle était certainement la version la plus pure de [l'idéal de l'esprit livre de la génération Beats] car elle n'avait aucune attente. Personne ne la connaissait. Personne ne se souciait d'elle. Elle était donc capable de rester dans le mode qui as inspiré le livre.

 

Smith: J'aime beaucoup. Qu'as tu en réserve et qui va sortir?

Stewart: J'ai eu récemment une super expérience sur le tournage d'Equals grâce à Drake Doremus, qui a réalisé le film. Il travail en dehors d'un plan, et c'était le premier film qu'il a fait avec un scénario car c'était un concept assez élevé et avec un budget plus important qu'auquel il est était habitué, donc c'était une démarche necessaire. Mais il m'as semblé qu'en quelque sort nous élaborions les choses ensemble - Nick [Hoult], Drake et moi. De nombreux réalisateurs parlent de la façon dont nous allons découvrir les choses ensemble, et de l'aspect méditatif de tout ça, que nous trouverons pourquoi nous sommes là qu'a la fin, et qu'ils répondraient à toutes nos questions mais quand arrive le cinquième jour, les logisticiens arrivent et qu'ils sont pris à la gorge en disant "Okay! En fait, nous allons juste faire ça comme ça!". Le processus de fabrications d'un film passse avant tout et vous devez planifiez la spontanéité, ce qui est évidemment contradictoire. Donc la plupart du temps, vous devez vous mettre d'accord pour remplir les blancs. Pour Equals, il n'y avait aucune attente. Un jour, nous n'avions pas fini une scène,mais on le sentais pas, nous n'étions pas dans la bonne humeur pour tourner ça. Nous l'avons donc reporté. A aucun moment ne nous remplissons les blancs par un mensonge. Que le film soit génial ou pas, je ne me suis jamais sentie aussi libre sur un tournage. Et  c'est à ce moment là que tu devient meilleur.

 

Smith: A n'importe quel moment quand on montes sur scène pour faire un concert, nous voulons bien sûr trasmettre aux gens le message le plus important possible. Cela passe parfois par des blagues stupides et parfois cela passe par des improvisation transcendante ou quelques chose de très simple. La clé de tout ça c'est un moment d'humanité. Et pour atteindre ce moment avec un film, comme tu le dis, avec tellement de préparation, tu dois préparer la spontanéité.

Stewart: C'est tellement rare.

 

Smith: Mais c'est son propre cadeau. J'ai des amis qui sont acteurs. Je les ai regardés travailler. Et je dirai que de tous les arts, celui d'acteur est le plus éreintant et ingrat. Ne t'excuse jamais pour ton travail. Si les gens n'acceptent pas la saga Twilight, pour ce qu'elle est, et bien, emmerde les. Des millions de personnes l'ont aimée. Ca leur a donné quelque chose. Ca parle d'amour et d'honneur. Et le métier d'acteur est vraiment un métier difficile. Ce n'est pas un travail romantique. J'ai observé les heures de maquillage, les heures d'attentes autour des lumières, ou parce que tu as perdu ta lumière, ou qu'il commence à pleuvoir, ou n'importe quoi d'autres. Et tu te sens comme une merde ou si tu as une migraine mais que tu dois travailler douze ou treize heures par jour.

Stewart: C'est marrant, parce que c'est toute cette merde que j'aime le plus. [rires] J'aime ce sentiment, celui d'être assise sur le plateau et d'être genre: "Oh merde, il reste encore quatre p***** d'heures avant qu'on puisse partir et faire ce qu'on prévu de faire depuis quatre mois".

 

Smith: Tu es comme le personnage de Robert Duval dans 'Apocalypse Now'. "J'adore l'odeur de Napalm dès le matin."

Stewart: Oui! Exactement.

 

Smith: Je suis pareil. Genre, neuf mecs dans un bus de tournée, un trajet de douze/treize heures jusqu'à Portland et il n'y a rien à manger, et tu arrive en ville et là tout est fermé et c'est juste ... J'adore ça.

Stewart: Je sais.

 

Smith: Mais c'est épuisant. Les gens pensent qu'une personne vie une vie romantique mais elle as des aspects militaires. Alors qu'est ce que tu fais en ce moment? Que fais tu pour toi?

Stewart: J'ai écrit un poème pour le mariage d'une de mes meilleures amies. Et bizarrement ça m'as pris beaucoup de moi. J'essaye de développer un peu plus le don de mes mains, car tout ce que je fais en terme de production est toujours plus cérébral. Donc j'ai fait quelques peintures. J'essaye aussi de trouver une équipe, car je veux vraiment commencer à faire mes propres films. J'ai juste besoin de trouver mes gars. J'ai besoin de trouver un directeur de la photographie, avant tout choses. J'ai quelques producteurs qui m'aident pour ça. Tu as lu mon court-métrage.

 

Smith: Je l'ai beaucoup aimé. J'ai aimé l'écriture. C'était en quelque sorte un long poème en prose.

Stewart: Avec un peu de chance, on aura le même sentiment avec le film.

 

Smith: Un jour, tu va montrer ton travail aux gens et tu vas espèrer qu'ils vont le comprendre et qu'ils vont bien l'accueillir, mais ne soit pas trop dure envers toi-même.

Stewart: Okay. Je vais définitivement me souvenir de ça.

 

Smith: Ne laisse pas les conversations des autres sur ce que tu fait ou ce que tu as fait, faire partie de ta propre conversation. Tu as dit quelque chose de super cool dans l'émission de Seth Meyers.

Stewart: [Rires] Oh mon dieu. Tu as fait tes propres recherches. C'est trop mignon.

 

Smith: Je n'ai pas fait tant de recherche. J'étais sur la route et quand j'ai allumée ma TV, tu es apparu, donc je t'ai regardée. Et tout d'abord, je ne suis pas comment tu peux marcher avec ces chaussure parce que moi je suis trop maladroite.

Stewart: Mec, je faire ça pendant à peu près trois minutes.

 

Smith: [Rires] Mais il t'as posée des questions sur la saga Twilight et tu as répondu que c'était une grande partie de ta ligne directrice - tu t'en souviens?

Stewart: Oui. Il y a une ligne directrice. Les gens sont toujours en train de comparés. Genre ils comparent Twilight à d'autres choses, et ils essayent de trouver pourquoi j'ai fait ce que ce j'ai fait, et je dois toujours dire que chaque moment m'as amené là où j'en suis et à qui je suis aujourd'hui. Chaque film que j'ai fait, ils n'ont pas de position indépendante les uns par rapport aux autres, car j'ai mis un peu de moi dans chacuns d'eux, et ça fait partie de mon propre développement. Je ne pense pas qu'il puisse y avoir de cachettes. Si vous faites du bon travail, vous montrer une part de vous même à quelqu'un, donc je ne peux pas dire que Twilight n'as rien à voir avec Still Alice ou Sils Maria. Ils ont tout à voir les uns avec les autres. Ils sont qui je suis.

 

Smith: J'aime ça, la ligne directrice. Car il y a certains travaux que les gens aiment et d'autres pour lesquels tu te fera piétiner. Je sais ce que c'est - d'être glorifer un mois, et ensuite quelques mois plus tard, tu fera quelque chose et ils vont agir comme si ...

Stewart: Tu les as laissé tomber.

 

Smith: Ou que tu as complétement changé de couleur ou quelque choses d'autres. Et tu explores. Comme disait Walt Whitman, nous contenons de multiples choses. Et un acteur donne une voix à toutes ces multitudes que nous avons tous en nous. C'est pourquoi nous aimons les films, pourquoi nous aimons nosséries ou émissions TV: nous regardons différentes personnes faire les portraits d'un aspect de nous-même, peut être même d'un que l'on n'aime moins. Et nous devons faire tout le travail que nous faison pour arriver au moment ou nous faisons le travail que nous faisons. Cette seconde. Et le moment ou tu travail que tu fera dans le futur. Il n'y a rien à regretter. Le regret est inutile. Chaques choses que nous faison noous informe. C'est simplement que je suis à tes côtés mais loin.

 
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