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The Real Kristen Stewart
22 février 2015

Interview: Wonderland

Nouvelle interview de Kristen pour 'Wonderland' ...

 

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(Merci de créditer le blog si vous postez cette traduction ailleurs)

 

C'était la Saint-Sylvestre, quand j'ai reçu un appel d'Hedi Slimane pour me dire qu'il aimerait Kristen Stewart pour notre couverture de Février. Le mois commencait bien, les choses devenaient réalitée et le tournage à eu lieu deux jours plus tard. L'ex enfant star devenue star d'Hollywood. Kristen et le directeur de la création chez Saint Laurent, Hedi Slimance - deux des îcones les plus pertinentes et passionnantes du monde de la mode et du cinéma - ont passé l'après-midi ensemble à Los Angeles et les résultats parlent d'eux mêmes. Interviewé par la chroniqueuse de Vogue Karley Sciortino, Kristen parle de grandir sous les projecteurs, de s'essayer à la coméidie et d'apprendre à "perdre" avec Julianne Moore.

De toutes les actrices à Hollywood, Kristen Stewart est tout simplement la plus cool. Avec ses cheveux courts et de son look décontracté de garçon manqué, elle est l'une des béauté androgyne les plus frappante. Elle est comme cette fille de l'école que vous admirée pour son mystère et sa confiance tranquille, et qui vous donne envie de la détestée pour sa capacité à faire d'un pantalon de survêtement quelque chose d'élégant. Stewart est nettement différente des autres actrices de son âge - elle n'est sur aucun médias sociaux, pas de selfies,  aucun paparazzi ne l'as photographira à la sortie d'une discothèque. Elle est plus sobre que ça,  une qualité pour une actrice, dans sa personnalité mais aussi dans son jeu. Elle est subtile. Elle n'exagère pas. Avec Stewart, tout est à l'intérieur. Tout est dans le regard, ces yeux verts percants qui sont à la fois doux, sauvage et menacant.

Stewart avait tout juste 17 ans quand elle à interprêtée Bella Swan dans Twilight, la saga vampirique romantique qui à fait d'elle une superstar internationale, et elle à prouvée qu'elle pouvait jouer dans un film qui à rapporté plusieurs milliard de dollars. Mais elle n'est contre l'idée de sortir des sentiers battus. Au cours des deux années qui ont suivis la saga Twilight, elle à tournée dans une superproduction hollywoodienne, puis elle est devenue la reine des films indépendants avec son rôle dans Camp X-Ray qui as été acclamé par la critique, Sils Maria, ou encore Still Alice. Et avec ce trio de film éclectique qui sortiront en 2015, il n'y aura pas de pause pour Stewart. Elle est agîtée et imprévisible, comme tout bon rebelle doit l'être.

Nous l'avons rencontrée un lundi après midi au Café Figaro, un endroit pour déjeuner dans le quartier de Loz Feliz à LA. Elle est décontractée dans un t-shirt déchiré, un pantalon large et son maquillage de la veille. Elle a une poignée de main ferme. Stewart à grandi à Los Angeles, fille de parents dans l'industrie cinématographique. Mais ce n'était pas l'enfance glamour hollywoodienne que vous pouvez imaginer. Sa maison était dans la vallée de San Fernando - connu pour sa chaleur, ses studios porno et pour un certain type de jeune fille qui passe beaucoup de temps au centre commercial et qui parle avec une voix haut perchée. Sa mère est scénariste et son père régisseur, mais Stewart est catégorique: ses parents ne l'ont jamais poussée à monter sur scène. "Mes parents étaient tout les deux assez choqués par mon intéret pour le métier d'actrice, parce que je n'étais pas le type d'enfant acteur." dit elle. "Ils m'ont rapidement fait comprendre l'improbalité de devenir une actrice à succès." Elle se souvent de sa première année d'audition comme étant désastreuse. "Tout le monde pensait que je ressemblait à un garçon." rit elle. Mais ses parents ont acceptés de continuer à la trimballé d'auditions en auditions, principalement en raison de l'intéret croissant de leur fille pour découvrir le processus de la cinématographie. "J'ai essentiellement grandis sur un plateau de cinéma", dit elle. "Et j'ai adorée être dans cet environnement."

Stewart décroche son premier rôle au cinéma à l'age de neuf ans, en jouant un garçon manqué dans le film The Safety of Objects de Rose Troche. Son grand rôle est survenu quelques années plus tard, quand, à l'age de onze ans, elle est choisie pour jouer aux cotés de Jodie Foster dans le thriller de David Fincher, Panic Room, c'était en 2002 - encore une fois, en jouant le rôle d'un garçon manqué. C'était un vrai rôele dans sa propre vie. Alors qu'elle n'était qu'une adolescente, les autres se moquaient d'elle parce qu'elle portait les vêtements de son frère, qu'elle ne se rasait pas les jambes, parce que fondamentalement elle refusait d'être une fille typique de la vallée. A quatorze ans, elle quitte l'école et opte pour l'enseignement à domicile. "Mon enfance à été très bohème." se souvient elle. "J'étais bien à l'école mais je n'ai jamais ressenti de pression spécifique. J'ai toujours été autorisée à trouver mes propres intêret et à les poursuivre."

Cette nature libre a visiblement influencé la façon dont elle choisit ses films. Elle a dit à plusieurs reprise que son approche dans le choix de ses rôles est intuitive, pas pragmatique - qu'elle "a juste besoin de le sentir, laisser le script me frapper et me détruire." Pourtant à seulement 24 ans, son travail est varié,  elle as prouvée à la fois sa gamme d'actrice et sa volonté de prendre des risques. Pour n'en citer que quelques-uns: il y a Into the Wild de Sean Penn, Sur la route l'adaptation cinématographique de l'oeuvre de Jack Kerouac, The Runaways dans lequel elle incarne Joan Jett, son rôle de Blanche-Neige dans le blockbuster hollywoodien Blanche-Neige et le Chasseur, et sa performance, l'année dernière, dans le rôle d'un soldat à Guantanamo Bay, dans Camp X-Ray de Peter Sattler. Stewart sera la première à vous dire qu'elle as "totalement une putain de chance" d'avoir eu l'occasion de jouée une telle variété de rôle intéressant et complexe, car elle sait que ces rôles sont limités dans l'industrie.

Au cours des dernières années, les rôles pour les femmes à Hollywood - où plus précisement l'absence de rôle - est devenu un sujet brûlant. Ce n'est pas un secret les femmes sont largement sous-représentées dans le cinéma et la télévision, à la fois sur l'écran et dans les coulisses. Lors de la Cérémonie des Oscars en 2014, Cate Blanchett à utiliser son discours de remerciement pour lancer un appel pour plus de premiers rôles pour les femmes, critiquant ceux qui au sein de l'industrie se sont "toujours follement raccrocher à l'idée que les films avec des rôles principaux féminins sont une expérience rare." Sur une note plus optimiste Maggie Gyllenhaal, tout en acceptant un prix lors des Golden Globes le mois dernier, a commentée ce qu'elle ressentait comme une richesse croissante de rôles intéressants pour les actrices, qu'elle jugeait "révolutionnaite et évolutif". Je me demande si Stewart, qui est dans le cinéma depuis 15 ans, estime qu'Hollywood commence à expier la pénurie historique de rôles féminins complexes.

"Il est impossible de nier que les bons projets pour les femmes se dressent comme des roches de silex sur une terre sèche." dit Stewart. "C'est vrai pour les femmes de ma tranche d'âge, c'est pourquoi nous nous jetons aussi voracement sur ces projets. Je pense que les femmes ont toujours dû se battre un peu plus difficilement, et je ne pense pas que cela va change de sitôt. Mais je pense que Maggie à raison, et que les choses avancent". Malgré le fait que de plus en plus de cinéphiles soient des femmes, elle note, qu'un homme conduit à dominé l'écran, parce que les studios et les producteurs pensent être "sûr". C'est une idée tellement archaique. "Nous vendons du petit à notre public", poursuit elle. "Aujourd'hui, les films sont financés presque exclusivement par crainte systématique du style, 'Ok, ce projet va m'assuré un salaire', ou 'avec ce film je suis sûre de récupéré mon argent", basé sur une équation crée par une recherche scientifique. Ils ne prennent aucuns riques. Et c'est tellement cliché à dire, mais pour vraiment faire de grandes choses, nous avons besoin de prendre des risques."

 Le visage de Stewart se crispe un peu, elle réflechit avec soin, sans doute au courant que ces mots pourraient facilement être déviés de son contexte, et passer pour une ingrate. "C'est stupide de vouloir jouer l'avocat du diable quand on as une conversation sur les rôles féminins à Hollywood, parce que vous faites ce truc de 'féminisme inversé' qui est devenu étrangement à la mode ces derniers temps. Je sens que certaines filles de mon âge sont moins enclines à en parlée. 'Bien sûre, je suis féministe, et bien sûr je crois en l'égalité des droits entre hommes et femmes' car il y a les implications qui vont de pair avec le mot féministe donc on pense qu'elles sont trop directives ou agressives. Beaucoup de filles d'aujourd'hui sont 'Euh, je suis ne suis pas comme ça'. Ils ne comprennent pas qu'ils n'y a pas de raisons particulière qui vous oblige à vous tenir debout pour toutes les choses que le féminisme défend". Elle crédit le rebond féministe à ce qui est finalement un manque de connaissances sur le sujet - une question qui as également été abordée par Emma Watson dans son récent discours à l'ONU à propos de l'égalité des sexe et du féminisme. "C'est vraiment bien ce qu'elle as fait" dit Stewart de Watson. "C'est une dure à cuire."

Stewart vit sa vie sous un microscope. Alors que c'est vrai pour beaucoup de célébrités, cela est intensifié lorsque vous êtes à la tête d'une grand franchise et l'une des actrices les mieux payées à Hollywood. Dernièrement, il y a eu beaucoup de spéculations sur sa sexualité, qui semblent être fondées uniquement sur la présence de tenue jeans t-shirt plutôt que de micro-robe moulante, et le fait qu'elle est parfois aux côtés de ses amies - c'est très scandaleux.

"Votre vie vient cette émission de télé diffusée pour la consommation publique." dit elle. "J'ai probablement été suivie ici, ils vont photographier chaque expression que je fait et se demander ce que cela signifie, puis c'est l'émission qui va être diffusé ce soir. Et parfois, ils attrapent quelques chose de vrai, mais souvent c'est enracinée dans une pure faussetés." Son attitude rebelle, et son détournement de la norme d'Hollywood ne font qu'alimenter le moulin à rumeurs sur sa vie privée, qui est toujours suivi et disséquée depuis qu'elle as 17 ans. Le microscope de la célébrité laisse peu de place aux essais et  les tribulations de la découverte de soi - sans contrôle, que ce soit professionnellement, personnellement, sexuellement ou esthétiquement. Ceux qui sont devenu célèbre à l’adolescence le savent mieux que quiconque.

Il a été dit à de nombreuses reprises que Stewart était mal à l'aise sous le feu des projecteurs, qu'elle est maladroite ou visiblement anxieuse au cours des interviews, qu'elle se renfrogne sur le tapis rouge. Mais lors de cette observation il faut considérer que la star a l'aise sous les projecteur c'est Kim Kardashian. Certes, la plupart des artistes souffrent un peu de la comparaison. Pour moi, Stewart semble parfaitement heureuse et capable de tenir son rôle d'actrice et de star hollywoodienne. Mais il y a une différence entre être heureuse et crédible, et d'avoir la gloire, et aujourd'hui nous sommes moins perplexe par cette dernière. "Les gens ont du mal à acceptés quand quelqu'un affiche le moindre signe d'inconfort" dit elle. "Vous êtes censé vous imprégnée de chaque parcelle de la renommée comme si c'était le soleil. Mais je crois que ce qui est véritablement effrayent que la célébrité soit évaluée de manière si élevée, même au-dessus du bonheur. J'aime faire des films, mais je ne fais pas mon travail pour être une célébrité."

Malgré la fausseté de la rumeur, Stewart a continuée à être elle-même de manière agressive et sans fausse excuse - quelques chose que ses fans et ses partenaires ont parfaitement compris. Il est évident que c'est son style nonchalant et son sex appeal, qui l'as conduite à être le visage des parfums de Balenciaga et d'une campagne de publicité pour Chanel en 2014.

"Grâce à mon association par défaut avec la mode, j'ai passé du temps dans ce monde magique avec certaines des pires personnes que j'ai jamais rencontrée, ainsi que les plus intéressantes et les plus naturelles." rit elle. "Dans la mode, les bons s'en sortent. Chanel à été très conscient de travailler avec des gens qui les intéressent, ils sont orientés vers la famille. Quand j'étais plus jeune, cela m'a fait me sentir à l'aise dans un monde qui était inconfortable pour moi."

Cette année on verront Stewart dans trois nouveaux films, y compris Equals, une histoire d'amour futuriste avec Nicholas Hoult, et la comédie Américan Ultra, dans lequel elle joue aux côtés de Jesse Eisenberg (qui était aussi sa co-star dans Adventureland en 2009). "C'est comme The Bourne Identity (Trad: La Mémoire dans la peau) pour toute personne qui a aimé Aventureland" dit elle d'American Ultra. Avec une filmographie aussi diverse c'est son premier rôle vraiment comique, et on peut dire qu'elle est nerveuse à ce sujet. "J'espère que je suis drôle" dit elle avec une candeur attachante. "J'espère que je complète Jesse, parce qu'il est hystérique. Mais je prend tout au sérieux!" rit elle. "Je ne sais pas ... mes amis pensent que je suis drôle, mais si Emma Stone jouait le rôle, elle serai foutrement hilarante." Ce n'est pas souvent que vous rencontrez une actrice d'Hollywood assez humble pour comparée les talents de l'un de ses pais au sien. Mais c'est commun a Stewart. Elle parle ouvertement de ses défauts et de ses craintes, en particuliers quand il s'agit des papillons qu'elle ressent à propos de son prochain exercice: la réalisation.

Stewart sait que sa notoriété en tant qu'actrice sera à la fois une bénédictton et une malédiction quand elle passera derrière la caméra - un public à des attentes. Mais pour le moment, elle écrit beaucoup, et fait des projets. "J'ai écrit un court métrage, j'en suis fière. C'est plus abstrait que super narratif, c'est comme un poème. Il s'agit de l'eau. Les gens se demandent, mais je veux jouer en premier. Je veux avoir de l'expérience." C'est une grande fan de John Cassavetes, qui fut un pionnier du cinéma d'improvisation et de vérité. Stewart parle de son style de cinéma comme d'une influence "Je pense que la première chose que je vais faire prendra vie dans les passages à vide."

Lorsqu'on l'interroge sur les acteurs qu'elle suivait, elle répond immédiatement Gena Rowlands, la femme de Cassavetes et collaboratrice de longue date. "Gena Rowlands déchire" dit elle. "Mais, vous savez, c'est une réponse évidente." D'autres influences incluent Catherine Keener et Julianne Moore qui joue la mère de Stewart dans 'Still Alice' qui sort ce printemps.

"Elle est tellement cool, elle flotte justement" dit Stewart de Moore. "Travailler avec Julianne m'as fait me sentir mieux dans ma façon d'aborder le jeu d'acteur, qui peut être très technique. Je suis tellement intéressée par le processus pour faire des films que je ne peux pas être un de ces acteurs qui est totalement 'perdu' et qui ne sait pas où ce trouve la caméra. Je sais toujours ces putains de choses. Je suis l'actrice la plus ennuyeuse, toujours à dire, 'Tu sais, tu devrai te reculée pendant la prise'. Julianne est indéniablement talentueuse, mais elle est encore un peu une chirurgienne. Alors, elle m'as fait me sentir comme si n'avait pas autant à 'perdre' que d'autres acteurs, et c'est ok."

Cet esprit technique et visuel lui sera sans aucun doute utile quand elle passera derrière la caméra. Mais en dépit d'être contrôlée, Stewart refuse d'être lié. "Les meilleures expériences de films que j'ai eu ont été ceux où nous essayont de tous trouver quelques chose, mais où nous n'étions pas sûre de ce que c'était. Vous vous donnez du temps pour méditer et à la fin vous réalisez pourquoi tout le monde est lié. Je ne veux pas savoir exactement là où je vais, je veux juste y aller."

 

 

Source texte: It's Oke To Be You.

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